(Interview) Roger Karoutchi (LR) “Un refus strict du communautarisme et le rétablissement de l’autorité de l’État”
La droite de demain doit avoir un respect pour son histoire, la volonté d’un destin commun, ce qui implique l’identité de la Nation.
La droite de demain doit avoir un respect pour son histoire, la volonté d’un destin commun, ce qui implique l’identité de la Nation.
La langue et les mots sont une partie du combat, il ne faut donc pas céder aux intimidations.
Des structures donc au plus près des habitants dissimilées un peu partout dans la ville, qui permettront d’avoir une police municipale de proximité, qui pourra aussi faire de la cohésion sociale et interviendra plus vite sur le terrain.
Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’effectuer un distinguo ferme entre les convictions et le processus de désignation des dirigeants politiques.
L’Etat est là pour fournir un cadre règlementaire fort et stable à l’activité économique du pays.
Je trouve cela très intéressant puisque cela fait un petit laboratoire à l’image de la France. On a les mêmes problématiques qu’on peut retrouver en France, celles de la ville et celles de la ruralité.
Elle doit être également réformatrice et c’est ce qui nous différenciera clairement du macronisme dont on voit qu’il est un système de pouvoir basé sur la communication mais assez peu sur l’action.
Un Sénat aux ordres de l’exécutif comme l’est l’Assemblée nationale signifierait un chèque en blanc pour le Président et donc la mort ni plus ni moins de notre démocratie parlementaire.
Plus largement, notre souhait est que le bon sens rural, les valeurs que porte le monde rural, puissent de nouveau inspirer les politiques nationales !
Depuis dix ans, les scandales fiscaux se sont succédés sans que le grand public ne sache comment les services du contrôle fiscal ont traité ces dossiers.