Communiqué – Emmanuel Macron à Nice ou la politique de l’annonce : la police n’est pas un marchepied de l’ambition électorale
Communiqué – Emmanuel Macron à Nice ou la politique de l’annonce : la police n’est pas un marchepied de l’ambition électorale

Communiqué – Emmanuel Macron à Nice ou la politique de l’annonce : la police n’est pas un marchepied de l’ambition électorale

Emmanuel Macron à Nice « Doubler les policiers d’ici à 2030 »

Après Marseille et les quartiers, c’est au tour des policiers d’être la cible (électorale) d’Emmanuel Macron. Les promesses sans lendemain d’un président-candidat n’engagement que ceux qui y croient.

Les annonces faites aujourd’hui par Emmanuel Macron à Nice sont à comprendre dans un plan d’ensemble de stratégie électorale : la segmentation. En promettant aux policiers (et indirectement à la population) des milliards d’euros et le doublement des effectifs, Emmanuel Macron flatte, considère, s’intéresse. Le problème, c’est que le Président est candidat. Il envoie donc des signaux à des électorats malmenés. Hier la France des gilets jaunes, aujourd’hui les policiers.

Pourquoi attendre que la campagne présidentielle démarre pour qu’Emmanuel Macron promette de « doubler les policiers d’ici à 2030 » ? Pourquoi exprimer ce besoin alors que le Ministre de la Justice en personne déclarait que le sentiment d’insécurité relevait « de l’ordre du fantasme » ?

Pourquoi avoir ce besoin de réagir ? Parce que Emmanuel Macron a ces chiffres en tête :

  • Coups et blessures : + 18% depuis 2017
  • 750 agressions par jour
  • 1 membre des forces de l’ordre blessé par heure
  • les faits de violences ont augmenté de 10% entre le premier semestre 2019 et 2021

En assurant aux policiers son intérêt, Emmanuel Macron tombe dans la politique-politicienne

Tout en effectuant de nombreuses promesses, Emmanuel Macron fait d’une pierre deux coups. Du moins le pense-t-il. En effet, en dévoilant ainsi son plan 2030 pour les forces de l’ordre, il attaque indirectement la droite, lui reprochant la suppression du nombre de policiers.

Or, il faut rappeler que, selon la Cour des comptes, sous le mandat de Nicolas Sarkozy, on constatait moins de délits et de crimes alors que les policiers étaient moins nombreux qu’aujourd’hui.

Ainsi, selon la Cour des comptes : « les taux d’élucidation, même s’ils constituent un indicateur imparfait, sont révélateurs des difficultés de traitement des infractions par les services judiciaires de proximité ».

Autre indicateur, le taux de présence des policiers : de 39% en 2011, il est passé à 37% en 2021.

Oui, la droite défend réellement les forces de l’ordre et la sécurité des Français

Dès lors, quel projet croire ? Celui d’un président-candidat qui a méprisé les forces de l’ordre depuis 2017 ou le projet d’une droite cohérente, dont Eric Ciotti est le porte-parole ? Oui, la droite a le projet nécessaire pour la sécurité des Français et le respect de nos forces de l’ordre.

Depuis 2012, la sécurité des Français est minée par des actes de plus en plus violents. Il n’est pas un jour sans qu’une agression n’est constatée, il n’est pas un jour sans que nos forces de l’ordre ne soit attaquée.

Droite de Demain ne peut acquiescer les propos d’Emmanuel Macron, qui, de fait, s’est révélé incapable d’octroyer aux forces de l’ordre durant cinq années les moyens nécessaires. Pourquoi le ferait-il demain ?

Guillaume POT – Président Droite de Demain – 06 95 34 88 63

Paul Gallard – Vice-Président Droite de Demain

Le bureau

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