COVID-19 : Renouons avec nos traditions
COVID-19 : Renouons avec nos traditions

COVID-19 : Renouons avec nos traditions

Avec Pâques et en ces temps où la France est meurtrie par l’agonie de ses malades, les traditions s’imposent à nous comme les ultimes ressources vitales forgeant l’union nationale, plus que jamais nécessaires.

Il aura fallu une bactérie nanométrique, un virus de la taille d’un millionième de millimètre pour renverser l’ancien monde. Celui du capitalisme jusqu’au-boutiste, du mondialisme hors-sol et du libre-échangisme effréné. Qui aura provoqué la propagation mondiale d’une maladie, apparue en Chine dans la région de Wuhan. Viendra ensuite l’Italie, symbole spectaculaire du déclin de l’Europe. Moqueries, dédain dans les Palatins français : en témoignent les propos du 11 mars de la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, pour qui « L’Italie a pris des mesures qui n’ont pas permis d’enrayer l’épidémie. » Avant que la France aussi ne s’essouffle, prenant (trop tard ?) la mesure de la gravité morbide de l’épidémie. Retour en grâce des frontières, du souverainisme économique, de la préférence nationale, pourfendant le mirage du fédéralisme. Le président Macron reconnait lui-même, dans son allocution du 16 mars : « Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché. Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre cadre de vie, au fond, à d’autres est une folie. » se réveillant soudainement du grand rêve de la mondialisation heureuse dont il s’était fait le chantre. Et les Français de renouer, avec la décision de cette mise en confinement, avec tout ce qui s’oppose à ce progressisme béat, fil directeur de l’idéologie dominante.

En premier lieu, c’est renouer avec la famille, pilier trop souvent décrié de la nation.

Renouer avec ce qui fait la France, c’est se remémorer « la Grande Nation » qu’imaginait Napoléon ; sa culture millénaire, ses traditions inébranlables.

Renouer avec la tradition, c’est festoyer avec l’Agneau Pascal, tradition issue de la culture judéo-chrétienne qui a fait la grandeur de notre civilisation. C’est faire d’une pierre deux coups, en achetant français, à l’heure où l’agriculture, trop souvent jetée aux oubliettes des politiques, rappelle son rôle essentiel.

Renouer avec la tradition, c’est faire honneur à l’incontournable gastronomie française, en prenant le temps de cuisiner, en privilégiant les circuits courts, pour ne pas oublier ces milliers d’artisans et de commerçants qui donnent chaque jour, épidémie ou non, le prix de leur sueur pour notre survie.

 Renouer avec la tradition, c’est aussi profiter de ce confinement pour (re)découvrir la culture littéraire, cinématographique ou l’histoire de France, témoins du génie français au summum de sa gloire comme dans ses moments les plus douloureux. C’est se rappeler de cette force d’âme, de cet instinct de survie, de cette énergie du vaincu -qui animèrent les Bayard, Jeanne d’Arc, De Gaulle et autres Jean Moulin- relevant la France quand elle était abattue. Celle qui anime nos soignants, infirmières, agriculteurs, ouvriers, combattant au front pour relever ceux qui sont couchés.

Renouer avec la tradition, c’est, enfin, simplement, modestement, applaudir, soutenir par la pensée, ces héros du quotidien qui tirent la France vers le haut et donnent, sinon leur vie, au moins leur courage pour préserver le pays d’une bataille qui l’oppose à cet ennemi plus invisible et vicieux que tout ennemi vivant : une bactérie nanométrique, un virus de la taille d’un millionième de millimètre…

Nul doute qu’une fois encore, le génie français triomphera…

Rémi Maraval

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