L’école républicaine est-t-elle l’école de la pensée ? L’école de la vie ? Nous devons nous méfier face à des idéologies qui endoctrinent nos élèves. L’école française a tendance à oublier qu’elle doit uniquement apporter la base scientifique et littéraire aux enfants, elle joue ainsi un rôle d’instruction. L’éducation c’est la base d’un citoyen, c’est ce qui fait sa personne. L’éducation forme les femmes et hommes que nous serons demain. Elle est primordiale. L’éducation est une construction importante, différents acteurs y interviennent, le foyer familial bien entendu, mais également l’école, le sport, les rencontres… Mais il faut aussi rappeler que différents types d’éducation qui s’entrechoquent ne peuvent qu’entraîner une perte de repères pour l’individu.
Dans ma scolarité, j’ai vécu souvent ce que nous pouvons facilement appeler du « bourrage de crâne ». En effet, entre œuvre bien-pensante, chapitre d’histoire antipatriotique et certains professeurs qui n’hésitent pas à nous imposer leurs pensées ; le programme scolaire est une arme en faveur du « camp du bien ». Bien qu’il puisse paraître innocent, il intègre, dans la tête de la jeunesse française, les « valeurs » qui pousseront à suivre le même idéal que celui de ceux qui nous gouvernent.
En ce sens, certains chapitres – notamment en histoire -, ne figurent plus dans le programme car ils pouvaient nuire à cette idéologie. Je n’ai, par exemple, jamais étudié les guerres de Vendée, le sacre de Clovis, le règne de Saint Louis ou de François I er, mais plus surprenant encore, la monarchie absolue de Louis XIV. Toutes ces grandes figures qui apparaissaient avant dans le programme, n’y sont plus, en outre l’histoire événementielle. On nous apprend à la place, que la France n’a pas sa place dans l’Histoire. Qu’elle n’ait été qu’une nation « méchante » et méprisante, que son histoire ne commence qu’en 1789. L’éducation nationale fait passer l’Histoire de l’Europe avant l’Histoire de France. Je le vois aussi en français, rien qu’aux œuvres étudiées, nous constatons une orientation très nette. Prenons l’exemple de l’œuvre de Montaigne « Les cannibales ». Une œuvre dans laquelle Montaigne raconte sa visite vers un autre peuple, une autre culture. Nous avons conclu l’œuvre sur ces mots : « Notre civilisation est égoïste et méprisante et a fait souffrir ce peuple plein de curiosités et de cultures. Le Français est donc un homme mauvais. ». Je caricature à peine, quand on entend les mots employés en cours, qui n’étaient pas tellement différents.
Idem pour l’enseignement moral et civique imposé aux élèves, il n’est que blablas répétitifs et n’est constitué que des devises de la bien-pensance. Combien de fois le professeur nous a expliqué que le l’Islam souffrait en France à cause de notre enracinement, ou que nous sommes soit féministes soit sexistes. L’Éducation nationale prend prétexte que c’est une matière pour développer l’esprit critique et le débat mais, on en est très loin dans l’application. Ce bourrage de crâne est de fait opposé à nos valeurs défendues et en particulier, la liberté de penser. L’enseignement dispensé à nos enfants prétend défendre la liberté d’opinion, mais on leur enseigne plutôt une idéologie.
Les jeunes ne sont pas armés face à un bourrage de crâne constant dans les écoles. L’Etat ne doit pas se substituer à l’éducation des parents qui ont une responsabilité importante car ce serait les déresponsabiliser. La famille est, et doit rester, la première éducatrice de l’enfant. Un écosystème fragile et pourtant si important qui ne doit pas disparaître, ce serait perdre la notion de liberté.
Chers parents, soyez responsables, prévenez vos enfants afin de ne pas obliger l’école à remplir ce rôle qui n’est pas le sien. Chers professeurs patriotes, ne flanchez pas, soyez objectifs et ne vous démoralisez pas. Chers élèves, soyez toujours prêts à donner votre vie pour la liberté que l’on essaiera de vous enlever. Ne tombons pas dans la facilité face à une idéologie qui souhaite faire de nous les soldats du camp du bien, les prôneurs de la bien-pensance, essayons de nous forger une pensée critique et personnelle. Les enfants ne sont pas prêts à décrypter l’idéologie mélangée à la connaissance.
Augustin de Saulieu
Une société sans projet est une société qui régresse. Le rêve de tout citoyen est son inclusion grâce à la connaissance qui conduit à reconnaissance. L’embrigadement Intellectuel conduit à la révolte envers le collectif et le rejet systématique des choses enseignées arbitrairement . L’altération des libertés publics fait naître rebellions en tous genres. Personne n’a le droit d’imposer à quiconque. Seul un consensus démocratiquement établit peu faire naître l’acceptation des différences.Encore qu’a la condition d’accepter cette règle civique. Nous sommes à la veille d’in Soubresaut qui risque d’être incontrôlable. Inconsciemment chacun en a la crainte.