Education et Orientation : changeons de mentalité
Education et Orientation : changeons de mentalité

Education et Orientation : changeons de mentalité

Mis en ligne le 13/08/2019.

Notre système éducatif est devenu l’un des plus inégalitaires des pays développés : un enfant sur cinq ne sait pas lire et écrire correctement et donc 150 000 jeunes en sortent sans diplôme. Insistons sur ce fait que chacun peu importe son origine ait le même bagage fondamental pour avoir accès aux mêmes chances de réussir selon son ambition, son travail, son mérite et au- delà de permettre à chaque jeune de croire en son pays plus que jamais.

Développons dès l’école élémentaire la fierté d’appartenance à un groupe scolaire et éloignons les influences délétères qui viendraient de l’extérieur en posant le principe du port de l’uniforme dans chaque établissement

Allons vers l’autonomie des collèges et des lycées par le biais d’une autonomie progressive par académie avec un objectif en cinq ans de cent pour cent des établissements et ce avec une priorité donnée aux rectorats des territoires en situation d’urgence éducative notamment.

Au-delà de ces mots, il faut donner le droit de se tromper, le droit de recommencer donc de changer de route et de formation. Favorisons et apprenons à nos jeunes quelque chose d’important dans la vie : la confiance en soi ; prenons l’exemple américain et un cas concret : « tu as eu une mauvaise note en mathématiques ce n’est pas grave, tu es bon à l’oral, en sport, en théâtre et puis tu es le meilleur, tu es américain ». Développons ce modèle pour notre société d’aujourd’hui, cette culture de la « gagne ».

L’aversion à l’échec est une maladie chez nous ; ce qui compte c’est d’avoir un métier et non un diplôme trop souvent théorique, luttons aussi contre l’idée que l’apprentissage dans les CFA et dans les lycées professionnels est une voie de garage : la preuve en est que le taux d’employabilité est plus élevé par rapport aux jeunes issus des filières universitaires classiques (licence et master) avec des diplômes trop généraux.

Valorisons nos idées de libertés économiques comme celle d’entreprendre.

La liberté d’entreprendre est une source de croissance économique et d’emplois, luttons contre la pensée marxiste qui perdure dans l’éducation nationale. Donnons aux jeunes les moyens de s’épanouir, d’en faire de vrais acteurs de leur vie, mettons en avant les valeurs de créativité, prise d’initiative, responsabilité et autonomie de l’individu.

De plus, défendons et valorisons d’autres vertus comme l’autorité et donc le respect de la hiérarchie, la sélection par le mérite qui est vecteur d’ascension sociale et le respect de la laïcité et donc ainsi la lutte contre le communautarisme religieux d’importation qui détruit la cohésion sociale et menace notre identité collective en tant que peuple et de tradition judéo-helléno- chrétienne).

Jean-Alain Tarelli, membre du mouvement Per l’Avvene-Ghjuventù en Corse

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