David Lisnard est Maire de Cannes et engagé au parti Les Républicains. Il a écrit un livre intitulé « Refaire communauté : en finir avec l’incivisme ».
Alors que la France traverse une période de crise assez unique, comment l’avenir des français peut-il résider uniquement sur une logique bureaucratique ?
Par définition, une crise est un état douloureux passager. Ce que nous vivons depuis bientôt un an est certes dû à la crise, qui est donc éphémère – même si elle nous paraît interminable – puisque résultant de la crise sanitaire et des dispositions qui sont prises par le Gouvernement, mais aussi aux travers et handicaps structurels du pays.
Ces travers et handicaps structurels se traduisent par une dépense publique et des prélèvements obligatoires record, respectivement de 56% et 47% de notre PIB, un chômage endémique, un appareil productif qui ne cesse de se rétrécir, une compétitivité économique en berne.
Le point commun entre ces travers et la crise que nous traversons dont le bilan s’avère d’ores et déjà catastrophique est bel et bien le poids de notre bureaucratie.
Je pense notamment à l’hyperinflation administrative qui se traduit notamment par la « surtransposition » des normes européennes, la codification à l’extrême, la surproduction juridique et législative (60 à 80 lois nouvelles par an). Un exemple pour corroborer mes propos : on dénombre environ 1800 nouveaux décrets par an.
Le constat est sans appel : nous faisons partie des pays les moins performants sur le plan sanitaire, économique et social car la France est prisonnière de son étatisme et de sa bureaucratie.
Cette bureaucratisation traduit également une peur de la prise de décision qui nuit cruellement à l’efficacité de l’Etat. Celui-ci n’est plus performant sur ses missions régaliennes (sécurité, justice, armée) et se prive de son pouvoir de contrôle a posteriori, asphyxiant par la même occasion la créativité avec des impôts et des charges que l’on peut qualifier de confiscatoires, un droit du travail extrêmement enkystant pour les artisans, commerçants, chefs d’entreprise, et une passion pour la création de commissions superfétatoires.
Cela s’est traduit également par une pénurie dramatique au plus fort de la crise sanitaire de masques, gels, tests, respirateurs.
En revanche, il y a eu pléthore d’auto-attestations de sortie dignes de Kafka et d’ « interdits généraux » qui, plus qu’ailleurs, pénalisent la poursuite de l’activité pendant la crise du COVID-19 que le gouvernement cherche à compenser par de l’argent public.
Nous alimentons donc la spirale infernale du surendettement, de l’étatisme, de l’infantilisation de la société (jusque dans le langage du Premier Ministre ou du Ministre de la santé quand ils s’adressent aux Français).
Cela n’est pas le seul fait du pouvoir en place. Les précédents ont leur part de responsabilité. Mais il ne faut pas croire que ceci serait limité aux partis dits de « gouvernement ». Quand on lit les programmes des partis aux deux extrêmes, on retrouve finalement aussi beaucoup de conformisme et de démagogie.
Tout ceci alimente une méfiance entre les gouvernants et les gouvernés, déjà bien entamée, ainsi qu’un incivisme de plus en plus prononcé puisque les gens se comportent en consommateurs politiques et non en citoyens comme nous l’exprimions avec Jean-Michel Arnaud dans notre livre « Refaire Communauté pour en finir avec l’incivisme ».
Une autre conséquence de ce système : la hausse du chômage et de la pauvreté.
Je suis effaré que nous n’en parlions pas davantage ou alors uniquement pour réclamer une meilleure répartition des richesses. Mais on oublie qu’on ne peut répartir que ce qui existe. Et n’existe que ce que l’on crée. La priorité réside dans la création de richesses. On ne peut se satisfaire d’avoir en France un chômage qui évolue entre 8 et 10% de la population active et 9 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté.
Il est donc urgent de se poser les questions suivantes : un pays qui a beaucoup de dépenses publiques est-il forcément celui qui dispose du meilleur service public ? Est-il plus protecteur et plus juste ? Est-il forcément un pays plus civique ? À ces trois questions, la réponse est clairement non.
Que proposeriez-vous pour réformer l’Etat ?
La clé est de remettre la responsabilité donc la liberté d’action, et le mérite à chaque échelon d’administration avec des missions claires et qui ont du sens.
Il faut bien avoir à l’esprit qu’en France, c’est l’État qui a en grande partie créé la nation. C’est aussi ce qui nous distingue et qui explique notre rapport à l’État qui est la colonne vertébrale du pays. Et ce sens de l’Etat a été porté par des dirigeants exceptionnels tout au long de notre histoire.
Je pense parmi tant d’autres à Philippe-Auguste, à François Ier (avec les ordonnances de Villers-Cotterêts), à Richelieu, à Louis XIV, à Napoléon Bonaparte notamment. Sans oublier la période révolutionnaire.
De George Clemenceau au Général De Gaulle, tant d’hommes ont incarné l’État, son autorité et sa continuité depuis l’avènement de la IIIème République.
Nous avons donc une relation politique à l’Etat très puissante et dans le même temps, nous sommes aussi le pays de Tocqueville, de Raymond Aron, de Chateaubriand, de Raymond Boudon ou encore Montesquieu, qui expriment tous une grande et belle pensée libérale.
La conjugaison d’un Etat-Nation fort comme le nôtre avec la garantie des droits incarnée notamment par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est l’une des pierres angulaires de notre identité.
C’est cet équilibre qu’il nous faut retrouver aujourd’hui pour oxygéner de nouveau la société, libérer les initiatives, développer la création, renouer avec la confiance, ressouder la nation en luttant contre les forces centrifuges qui cherchent à nous diviser, à nous séparer.
À cet égard, nous devons engager un chantier sur le périmètre d’action de l’Etat et celui des collectivités locales.
Il nous faut réformer la matrice même de l’Etat, à commencer par la haute administration publique en engageant un processus de recrutement plus varié d’agents publics. Faut-il par exemple une seule Ecole Nationale d’Administration, une seule Ecole Nationale de la Magistrature ? On sait que ces écoles sont devenues des machines à formater et des couveuses à conformisme. À ce titre, il est temps de supprimer les grands corps.
Nous devons parallèlement réfléchir à créer bien plus de passerelles du privé vers le public et réserver le statut de la fonction publique aux fonctions régaliennes en développant davantage les contrats de droit privé dans les collectivités locales. L’objectif est de diversifier les compétences, les façons de penser, avec la culture du résultat.
À mon sens, le statut de la fonction publique doit devenir l’exception protégeant les agents régaliens et non plus la règle.
Il faudrait également penser à supprimer les services déconcentrés régionaux de l’Etat qui sont des obstacles permanents à l’initiative locale. Il faudrait que les préfets aient plus d’autonomie avec des conseillers formés sur les thématiques environnementales, économiques, sociales, etc.
En somme, que l’on passe d’un contrôle a priori, à un contrôle a posteriori pour faire respecter les normes de manière plus efficace, en octroyant davantage de liberté aux élus locaux qui irait naturellement de pair avec une plus grande responsabilité.
Concernant la réforme de la fonction publique, il nous faut ce que l’on appelle un « plan CAPEX » afin de moderniser l’outil de travail, et ce plan se fera en y associant les fonctionnaires. Cela passerait notamment par le fait d’auditer chaque service en y proposant un plan d’investissements pour permettre de faire des économies de fonctionnement, comme nous avons pu faire à Cannes, en y associant les agents.
À terme, ce genre de stratégies pourrait augmenter la productivité du pays et permettre aux fonctionnaires de se sentir plus à l’aise dans leur travail.
Il faut, c’est essentiel, que le politique reprenne la main sur la haute administration d’État afin de limiter les effets nocifs de la bureaucratie dont nous payons au prix fort l’envahissement dans toutes les sphères de la société et qui complique tout en édictant sans cesse de nouvelles normes et de nouvelles règles. Cela doit pouvoir passer par exemple par une sorte de « spoil system » à la française et donc par une redéfinition du statut des hauts fonctionnaires.
Est-ce qu’il n’y aurait pas une déconnexion entre le peuple français et ses élites dirigeantes ?
Un pays a nécessairement besoin d’élites, mais celle-ci ne doivent pas être fossilisées par la cooptation. Il faut une circulation des élites, donc que ces dernières émanent du peuple. C’est aussi simple que cela et c’est tout le sens de la méritocratie républicaine.
C’est d’ailleurs en partie ce que disaient Bourdieu et Passeron, même si leur approche néo-marxiste doit être lue avec précaution et a généré des dégâts pour leurs adepte : il y a un « habitus » qui fait que la formation en silo des élites produit un effet d’uniformisation et de reproduction sociale qui conduit à nous priver d’énergies créatrices venant de milieux différents.
Cette déconnexion vient de nombreux facteurs, et s’exprime par un gâchis énorme puisque nous créons des élites à partir d’un potentiel très réduit de notre jeunesse. Nous devons donner à tous nos jeunes une chance égale d’accéder aux hautes fonctions. Sans passe-droit ni discrimination positive qui induit automatiquement une discrimination négative à l’égard des autres.
Cela passe prioritairement par une instruction rigoureuse et donc par une politique éducative forte qui mette fin à quarante ans de déclassement et aussi par la culture, si essentielle en termes de développement et d’épanouissement personnels mais aussi véritable enjeu de salut national et civilisationnel.
C’est pour cela que j’ai souhaité que Cannes devienne la première ville labellisée 100% Éducation Artistique et Culturellle afin que nos jeunes aient accès à cette connaissance et que cela permette de faire émerger des vocations et des talents, ou même simplement leur donner confiance en eux.
Deux ans après la parution de votre livre, « Refaire Communauté pour en finir avec l’incivisme », quel regard portez-vous sur les politiques publiques ?
Tout d’abord, que les constats que nous faisions avec Jean-Michel ARNAUD restent vrais, et que les propositions que nous avancions restent toujours valables, et moins que jamais appliquées au niveau national.
Par exemple, nous avons créé le néologisme « incommunauté » pour démontrer que chaque incivilité infractionnelle porte atteinte au pacte républicain, au pacte social, à la nation, que cela traduit une extériorisation de l’individu, de sa coresponsabilité et de la transformation du citoyen en surconsommateur de l’espace public.
Lorsque l’on écrivait que les théories du « carreau cassé » et de la tolérance zéro devaient être concrétisées, nous ne pouvons que constater que l’État ne les a toujours pas mises en pratique. Pourtant, il est essentiel de sanctionner rapidement et à juste proportion. La sanction fait partie de l’’éducation. Or, l’état de notre Justice qui n’est plus en mesure de faire appliquer les peines est l’un des maux de notre pays qui souffre de ce manque d’autorité.
À Cannes, nous faisons tout pour contribuer à notre échelle à la mise en œuvre de politiques de sécurité concrètes, en luttant contre les dealers et contre les rodéos urbains. Cela redonne confiance aux citoyens qui se réapproprient l’espace public.
Nous réaménageons également les quartiers sensibles en y associant les habitants pour responsabiliser chacun. L’objectif est de créer des flux positifs, d’agir concrètement au plus près des citoyens.
Malheureusement, le « théâtre politique » national nuit à l’action concrète et méthodique. George Balandier évoquait déjà ce phénomène il y a quarante ans.
Pour refaire Communauté, pour remettre de l’ordre, pour restaurer l’autorité, l’inflation d’annonces et de législations est non seulement inutile mais éloigne de ce qui est nécessaire. Faisons déjà en sorte d’appliquer les textes existants. Notre drame, c’est que nous avons un exécutif qui n’exécute plus.
Quel constat pouvons-nous faire sur les notions de liberté, de sécurité et d’autorité ?
Je me refuse à opposer liberté et autorité. S’il faut parfois savoir renoncer à une liberté individuelle au nom de l’intérêt général, cela ne peut être que temporaire, circonstancié et motivé.
Nous l’avons bien vu lors du premier confinement du printemps dernier : la population a globalement bien accepté la mesure puisque nous faisions face à une situation inédite, à un virus nouveau, mortel. Mais nous avons vu que l’acceptation était déjà moindre lors du confinement de novembre et que l’acceptabilité des Français quant à ce type de mesures est en chute libre. Il faut rappeler que le consentement à la règle constitue la base du contrat social.
Quand l’Etat arrêtera de prendre des mesures d’interdiction générale en voulant tout régenter, on gagnera en liberté et en autorité. J’y reviens, mais pour moi, la réforme de l’Etat est la mère des batailles, et cela implique que l’Etat se repositionne d’abord sur ses missions régaliennes avec des résultats. C’est la clé de la confiance.
George Pompidou, dans « Le Nœud Gordien » décrivait ce que doivent être les élites : « La République doit être celle des politiques, au sens vrai du terme, de ceux pour qui les problèmes humains l’emportent sur tous les autres, ceux qui ont de ces problèmes une connaissance concrète, née du contact avec les Hommes, non d’une analyse abstraite ou pseudo-scientifique de l’Homme. C’est en fréquentant les Hommes, en mesurant leurs difficultés, leurs souffrances, leurs désirs et leurs besoins immédiats tels qu’ils les ressentent ou tels parfois qu’il faut leur apprendre à les discerner, qu’on se rend capable de gouverner.».¹ Ça, c’est mon crédo.
On se trouve aujourd’hui dans un moment critique. Le moment où la France peut basculer et où il va falloir couper ce « nœud gordien », mais pas n’importe comment.
Je pense que nous sommes dans une période d’entre-deux, de transition, donc périlleuse.
Quelle est donc votre vision pour la Droite de Demain ?
En admettant que les concepts de gauche et de droite persistent, il est indispensable d’arriver à produire une offre politique par les idées, par la capacité de les appliquer, par la possibilité de les incarner.
Ma vision de la droite est celle d’une belle conception de l’action politique qui a réussi à réunir le Bonapartisme, le Gaullisme, le libéralisme, la démocratie chrétienne, l’Orléanisme tout en s’inscrivant dans le XXIème siècle et en faisant face aux enjeux d’aujourd’hui et aux défis de demain.
Jouer sur la nostalgie fait peut être applaudir dans les meetings, mais ne permet pas de diriger le pays et de travailler pour nos enfants.
La Droite de demain doit réunir ceux qui aiment la France et croient en sa singularité, ceux qui veulent s’en sortir par l’effort récompensé, ceux qui veulent conserver ce qui est bien et changer ce qui va mal, ceux qui croient en l’enracinement pour se projeter vers une société prospère. Elle doit être le mouvement de l’égalité des chances, du mérite, de l’esprit d’entreprise.
La Droite de demain doit pouvoir réunir le fonctionnaire audacieux, l’associatif courageux, le salarié créatif, l’immigré méritant, le patron énergique, tous les patriotes.
On doit retrouver la fierté d’être français sans se baser sur une antériorité génétique mais, dans l’esprit d’Ernest Renan, en transmettant notre beau passé et en portant un dessein commun.
La Droite de demain doit être le mouvement qui concilie la liberté individuelle, l’ordre public et la Nation soudée. Il faut pour cela oxygéner la société en supprimant ce qui entrave la création (donner de l’air aux entrepreneurs, baisser les prélèvements obligatoires, revoir le système social qui entretient la pauvreté), recentrer l’Etat sur ses fonctions de base (renforcer le régalien, édicter moins de règles pour plus d’efficacité, faire réellement exécuter les peines, organiser le retour des migrants arrivés illégalement dans leur pays d’origine, veiller à la bonne justice, développer une éducation de qualité, préserver les intérêts stratégiques du pays), faire en sorte que chaque citoyen soit fier d’être français (qu’il ait accès à l’égalité des chances, à la culture, au sport, à la formation), qu’il soit garanti dans ses droits et qu’il soit respectueux de ses devoirs.
Il faut aussi que nous nous positionnions sur les grands enjeux de notre époque. Les enjeux planétaires que sont l’environnement et le numérique, l’intelligence artificielle, sans tomber dans les pièges ni de l’écologisme sectaire ni du tout numérique qui nous aliène plus qu’il ne nous émancipe.
Aux problématiques géopolitiques plus anciennes et toujours vives, viennent s’ajouter des sources tensions nouvelles.
Un nouvel Empire Ottoman tente de se structurer de façon violente et inquiétante autour du Président turc Erdogan dans un contexte où l’islamisme est en phase de conquête sur une grande partie de la planète. De grands blocs se dressent, avec une Chine communiste surpuissante et aussi une Russie qui n’est certes pas aujourd’hui un modèle de démocratie libérale mais qui est une grande civilisation dont nous sommes proches et avec qui nous avons beaucoup à gagner à établir un dialogue franc, ouvert et vigilant.
Sur ces questions aussi, nous devons, dans la tradition gaulliste de la droite, repositionner la France comme un acteur international incontournable.
Sur le plan européen, je souhaite que nous puissions faire naître une vraie Europe de la coopération, une Europe des projets et non pas comme c’est le cas depuis trop longtemps une Europe qui ne tienne plus compte des intérêts nationaux.
Et bien évidemment, il y a les enjeux purement français : revitaliser notre démocratie, moderniser l’État, le rendre plus efficace, créer de la richesse, s’attaquer à la pauvreté, revoir notre fiscalité, lutter contre l’immigration massive, remettre de l’ordre dans l’espace public, éradiquer le radicalisme islamiste, promouvoir notre culture, développer la recherche et faire de la qualité de l’éducation une priorité. La finalité est de restaurer une véritable cohésion nationale dans la prospérité.
Il nous faut vite faire émerger une voie nouvelle puisque nous avons laissé s’instaurer une dialectique mortifère entre le conformisme technocratique des pouvoirs qui se sont succédé et notamment de celui qui est en place actuellement et la démagogie racoleuse des extrémistes. Les deux se nourrissent mutuellement puisque le conformisme nourrit la démagogie et la démagogie est l’assurance du conformisme. Si aucune alternative crédible de droite n’apparaît, tout peut basculer, du mauvais côté.
¹ POMPIDOU. G., « Le Nœud Gordien »
Propos recueillis par André Missonnier et Alexandre Saradjian
Bravo pour cet interview et à M. Lisnard de partager ses pensées sur Droite de Demain! Droite de Demain est LA plateforme de l’avenir politique pour la France !
Je suis très critique sur les politiques d’aujourd’hui, qui ne me donnent plus envie d’aller voter.
MAIS LÀ … bravo !!!
Je n’ai jamais lu quelque chose d’aussi lucide et détaillé dis avec beaucoup de courage qui manque généralement à nos politiques … c’est un vent frais, revigorant donnant confiance en l’avenir qui fait du bien en ce moment de sinistrose ambiant.
Bravo Mr Lisnard…espérons que vous ouvrier la voie au courage et à la lucidité politique que l’on désespère entendre de nos politiques dans notre pays. Alors oui SOYONS DE NOUVEAU FIER D’ÊTRE FRANÇAIS !!!!!
Merci beaucoup de votre commentaire ! Au plaisir
Très bel entretien de la droite de demain !
J’ai beaucoup appréciée votre commentaire.
quelle lucidité , j’espère que vous métrer en place pour la FRANCE ce que vous avez fait pour la ville de cannes . Donc je vous attend pour le printemps 2022…..
Enfin un espoir à droite ! Seul bémol, il est sans doute difficile, quand on est maire de Cannes, de rappeler que la principale dépense publique est constituée par les retraites, dun montant unique au monde: la France est le seul pays qui paie mieux ses retraites que ses profs.
Comme je l ai dit au début de cette épidémie en Mars 2020
Mr David Lisnard avec transparence a rassuré les cannois, il a mis en œuvre une gestion de cette crise sanitaire inédite et jusqu a présent efficace
Malgré un manque de pouvoir
Il est évident qu il doit se présenter aux élections de 2022
La France a besoin d un homme
De pouvoir solide qui écoute les Français pour une fois !!!
Arrêtons de parler pour ne rien dire c est fatiguant et quel perte de temps
On a perdu beaucoup de temps
Mr David Lisnard enfin vous voilà
La campagne présidentielle pour 2022 a déjà commencé