L’urbanisme, c’est l’ensemble des sciences, des techniques et des arts relatifs à l’organisation et à l’aménagement des espaces urbains, en vue d’assurer le bien-être de l’homme et d’améliorer les rapports sociaux en préservant l’environnement. L’urbanisme, comme l’indique la construction du mot, c’est la science de tout ce qui relève de la ville.
Son champ de définition croise celui de l’aménagement du territoire. Il a pour objectif d’assurer une répartition équilibrée des ressources, des activités et des hommes dans l’espace, afin de préserver durablement l’ensemble du territoire national comme lieu de vie et d’activité.
Indissociable du principe d’égalité républicaine et d’un profond attachement à la richesse et à la diversité territoriale de notre pays, l’aménagement du territoire est une responsabilité première de la puissance publique.
Mise en œuvre après la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la reconstruction du pays dirigée par l’État, la politique d’aménagement du territoire fut consensuelle et jugée prioritaire jusqu’à la fin des années 70. Le ministre de l’aménagement du territoire était même qualifié de « Premier ministre bis » au début de la Ve République sous la mandature de Charles de Gaulle.
Si la politique d’aménagement du territoire a longtemps eu pour objectif de conjurer le risque d’un désert français au-delà de la capitale parisienne « Paris et le désert français » disait-on, la crainte est désormais de voir se développer les métropoles comme des îlots de prospérité et de modernité, séparées par des territoires au mieux instrumentalisés par la grande ville, au pire réduits à des espaces délaissés par les politiques publiques.
Aujourd’hui les villes de droite se sont saisies de l’urbanisme sur divers sujets, à savoir : les politiques de développement économique urbain (aides aux entreprises, prospection des investisseurs, marketing urbain, utilisation des marchés publics), les politiques de réhabilitation du patrimoine ancien,les politiques culturelles qui sont aujourd’hui au cœur des stratégies de positionnement des villes.
On retrouve également l’aménagement de lignes de tramway qui ont engendré une élévation des valeurs foncières et immobilières et forment la base de l’agenda de villes qui ont été gouvernées à droite (Marseille avec Jean-Claude Gaudin, Nice, Bordeaux…), qui ont permis progressivement la mise en place d’un levier d’attractivité.
On retrouve également un sujet prédominant dans la gestion de la ville de droite : la sécurisation. Une étude préalable de sûreté et de sécurité publiques sur des projets de grande ampleur est largement utilisée. La mise en place de contrôle d’accès, éclairage, vidéo surveillance, etc… sont de plus courants.
A L’échelle commune, l’outils de planification majeure reste le Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui permet de contrôler les orientations urbaines à venir.
Le PLU remplace, depuis la loi dite « SRU » de 2000, les Plans d’Occupation des Sols (POS). Le PLU porte l’ambition de mettre en œuvre la « ville de demain » : plus verte, plus proche des attentes des habitants, plus respectueuse du climat.
Au fur et à mesure de leur modernisation et de leur extension à l’échelle intercommunale, les outils de l’urbanisme réglementaire ont porté une ambition de plus en plus étendue, visant à traduire localement une vision du « territoire du futur ».
Les PLU sont des vecteurs incontournables de la stratégie environnementale des collectivités. Ils permettent de lutter contre l’artificialisation des sols, de préserver la biodiversité, de prendre en compte la performance énergétique des constructions, etc.
Une thématique prise à bras le corps par le « Grenelle de l’environnement » en 2007, a constitué l’une des retombées les plus rapides et les plus spectaculaires du mandat de Nicolas Sarkozy. Ce Grenelle visait à prendre des décisions à long terme en matière d’environnement et de développement durable, en particulier pour restaurer la biodiversité tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre et en améliorant l’efficience énergétique.
C’est grâce à ce Grenelle que le tramway s’est développé dans nos villes et que nos bâtiments sont désormais construits, restaurés, rénovés avec des normes strictes en matière d’écologie.
La droite a posé en 2007 les bases des villes du futur, adaptées à de nouveaux modes de vie et anticipant les effets du réchauffement climatique. Aujourd’hui, ces aménagements et ces nouvelles politiques laissent place à des territoires qui tendent à être plus prospères et résilients face aux défis de l’avenir.
Aujourd’hui, la nouvelle loi Climat et Résilience adoptée en 2021 s’inscrit ainsi dans la continuité des lois environnementales votées ces dernières années, mouvement initié par les deux lois « Grenelle de l’environnement » (2007 et 2010). Les objectifs restent la même : activer tous les leviers sociaux pour opérer la transition écologique et, à cette fin, mobiliser la société, acteurs publics et privés, consommateurs, propriétaires, agriculteurs, entreprises…pour modifier leurs comportements.