(Entretien) Mathilda (Némésis) « Les droits des Françaises reculent quand l’islam prend trop de place »
(Entretien) Mathilda (Némésis) « Les droits des Françaises reculent quand l’islam prend trop de place »

(Entretien) Mathilda (Némésis) « Les droits des Françaises reculent quand l’islam prend trop de place »

Vous êtes porte-parole du collectif Némésis. Quels sont les objectifs de ce collectif ?

Le collectif Némésis est une association fondée en 2019 par un groupe de jeunes femmes qui, ne se retrouvant plus dans les combats féministes actuels, ont décidé de créer le leur afin de défendre les jeunes femmes qui, comme elles, subissent des agressions de rue et du harcèlement sans ne jamais pouvoir mettre de mots sur les profils de leurs agresseurs.

Nous avons pour but de mettre en avant ces agressions, trop souvent classées au rang de faits divers, qui pourrissent le quotidien des Françaises et que tout le monde tait pour rester du côté de la bien-pensance.

Vous vous revendiquez comme une féministe identitaire. Qu’est-ce que c’est ? Et quelle est la différence avec un féminisme qu’on pourrait qualifier de plus “classique” ?

Le féminisme identitaire, c’est d’abord promouvoir la culture occidentale et française comme l’épanouissement des femmes. En parallèle, l’immigration pose un problème de culture, celle qui est importée par les peuples qui immigrent en France revendique une vision de la femme plus rétrograde, plus oppressive, notamment par le regard des hommes. Aujourd’hui, on fait face à une hausse des mutilations génitales, de mariages forcés, de dissimulation du visage des femmes par des symboles religieux. Les femmes ne s’y trompent pas et savent très bien quels quartiers éviter, à quelles heures les éviter et pour quelles raisons elles le font. Ces problèmes n’existaient pas en France avant l’arrivée massive de populations à majorité musulmane, et cela produit ce qu’on appelle le « choc des cultures », les femmes françaises en sont les premières victimes.

Que pensez-vous du néo-féminisme ? Pourquoi cette vision du féminisme est-elle plus médiatisée que la vôtre ?

Le néo-féminisme a été et est encore, à certains égards, essentiel et utile pour les droits de femmes. Mais malheureusement pour des raisons d’intersectionalité, il se mélange à d’autres combats, notamment les droits des homosexuels, des transsexuels, des « minorités » opprimés, à savoir les musulmans, les immigrés, les sans-papiers. Ces combats n’ont pas les mêmes objectifs et ils font évidemment perdre des droits aux femmes françaises. Malheureusement, il est plus médiatisé car il est du bon côté de la politique, il est plus acceptable, il inclut tout le monde peu importe le paradoxe que cela crée. 

Par ailleurs, vous êtes souvent rejeté de manifestations par ces mêmes néo-féministes. Pourquoi cette exclusion ?

Les néo-féministes nous considèrent comme des ennemies. Notre combat leur déplaît et elles n’hésitent pas à nous le faire savoir. Je pense qu’au fond, elles savent exactement pour quoi on se bat et elles sont conscientes des mêmes problèmes que nous, mais leur schéma de pensée politique les empêche de nous soutenir. Paradoxalement, elles n’hésitent pas à nous frapper violemment lors des manifestations, donc a frapper des femmes lorsqu’elles considèrent que ces femmes ne méritent pas leur sympathie. Leur combat féministe passe après leur combat antiraciste. On n’aide pas les femmes en taisant une partie des agressions, et encore moins en essayant de faire taire ces mêmes femmes.

Sandrine Rousseau a publié un ouvrage intitulé “Par-delà l’Androcène” qui invite à mettre fin à « l’ère de l’homme ». Le féminisme, est-il un combat contre l’homme ?

Une grande partie de ces néo-féministes radicales dont fait partie Sandrine Rousseau mène effectivement un combat contre les hommes. En se cachant derrière le concept du patriarcat, elles combattent en fait tout ce qui fait d’un homme un homme, à savoir la galanterie, la virilité, ou encore le fait de manger une entrecôte. En prônant une égalité stricte elles en oublient la complémentarité entre les hommes et les femmes, et ne semblent rien comprendre aux relations de couple. Étrangement, ces mêmes féministes, qui disent préférer des hommes « déconstruits » sont en fait toujours attirés par des hommes virils. Elles peuvent continuer de faire croire qu’elles préfèrent les hommes qui mettent du vernis à ongle, elles n’en restent pas moins des femmes guidées par leur instinct et leurs hormones. L’équilibre naturel est plus fort que l’idéologie.

Le collectif Némésis a fait une action contre le “No hijab day”. Cette lutte pour la préservation de notre identité culturelle, est-elle devenue une lutte féministe ?

Tous les combats qui font avancer les droits des femmes sont des combats féministes. Le Hijab day a été créé par des étudiants de science po en soutien aux femmes voilées, qui seraient discriminées en France. Chez Némésis, nous constatons un problème tout autre : les droits des Françaises reculent quand l’islam prend trop de place. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes femmes le portent dans les quartiers sensibles pour se protéger. Il est très important pour nous de rappeler que le voile islamique n’a pas sa place en France et qu’il est l’étendard d’un islam politique qui fait reculer les libertés des Françaises.

Vous faites clairement le lien entre l’immigration et les agressions sexistes/sexuelles. Quelles sont les solutions que vous proposez pour défendre les femmes ?

Nous faisons le lien car il existe. Aujourd’hui, même si les statistiques ethniques ne sont pas légales, les statistiques sur la nationalité le sont et les chiffres sont édifiants : 63 % des agressions sexuelles dans les transports en commun en île de France sont le fait d’étranger. Toutes les femmes que je connais ou celles avec qui j’ai pu échanger ont le même constat que moi, et elles craignent les mêmes hommes que moi. C’est un problème qui est réel et il est très important de le dénoncer, que ça plaise ou non à certaines féministes. La solution la plus évidente est de stopper ce flux migratoire en arrêtant d’importer en masse des milliers d’hommes avec une culture ultra patriarcale. Tant que ce problème ne sera pas réglé, les Françaises ne seront pas en sécurité dans leur pays. Il faut également urgemment cesser le laxisme judiciaire autour des agressions sexuelles notamment celles commises par des étrangers, et pour cela, il faut pouvoir renvoyer les agresseurs sexuels étrangers dans leur pays d’origine. Malheureusement, cela est rarement possible car la plupart de ces pays refusent de récupérer leurs ressortissants. Nous devons conditionner l’obtention de visa à des accords d’extradition. Nous gardons actuellement sur le territoire des milliers d’agresseurs sexuels récidivistes qui ne sont pas condamnés, et pas renvoyé, donc qui sont en liberté, et nous imposons aux Françaises leur présence dangereuse dans la rue. La seule façon d’obtenir une politique sécuritaire et d’avancer dans ce sens c’est de dénoncer ce problème. Tant que le gouvernement ne voudra pas l’entendre, il faudra le leur marteler.

Pour vous, qu’est-ce qu’être une femme de droite ?

Être une femme de droite, c’est avoir une vision claire de la situation des femmes et de son pays, en cessant de fermer les yeux sur les dangers évidents que subissent les Françaises. C’est aussi comprendre qu’il ne faut pas laisser les sujets sociaux à la gauche, qui s’en empare constamment pour les transformer en lutte qui n’ont plus de sens. Être une femme de droite, c’est être à l’aise avec sa féminité, avec les hommes, comprendre les enjeux des relations de couple et de la famille, sans vouloir rejeter ce qui fait de nous des femmes, et surtout ne jamais tomber dans la vulgarité.

Propos recueillis par Théo Dutrieu

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