(Interview) Yves d’Amécourt, « Souveraineté alimentaire : il ne faut pas « loganiser » l’agriculture Française  ! »
(Interview) Yves d’Amécourt, « Souveraineté alimentaire : il ne faut pas « loganiser » l’agriculture Française ! »

(Interview) Yves d’Amécourt, « Souveraineté alimentaire : il ne faut pas « loganiser » l’agriculture Française ! »

Yves d'Amécourt est Maire de Sauveterre-de-Guyenne, Conseiller Régional de la Nouvelle-Aquitaine et membre du bureau politique de Force Républicaine en charge de l’environnement, de la ruralité et de l’agriculture.

Est-ce que la situation du COVID-19 est bien gérée par le gouvernement, avec les aides fournies aux agriculteurs ?

Les agriculteurs bénéficient des mêmes aides que les autres entreprises : PGE (Prêt Garanti par l’Etat), reports de remboursements d’emprunt, reports des échéances de la Mutualité Sociale Agricole…  Ce sont essentiellement des aides à la trésorerie. Comme si le chiffre d’affaires que les agriculteurs ne réalisent pas en ce moment, ils pouvaient le rattraper plus tard.

Pourtant, les agriculteurs ne sont pas des entreprises comme les autres.  Si vous êtes producteur de muguet ou de fraises, le jour où votre récolte est prête, il faut la vendre, sans quoi, vous la perdez.

Que s’est-il passé au moment de la récolte des fraises ?

Nous venions de rentrer en confinement. Il n’y avait plus de débouchés pour les fraises, un certain nombre de magasins et de marchés étaient fermés, les cours se sont effondrés. Il n’y avait personne pour les ramasser car, le plus souvent, les ramasseurs viennent d’Europe du Sud, d’Europe de l’Est et d’Afrique du Nord, et les frontières étaient fermées… Ce fut un désastre ! Idem pour les producteurs de fleurs… Bref, les aides générales sont bonnes, mais, au cas par cas, il faut trouver des solutions adaptées. Pour de nombreux agriculteurs, les aides à la trésorerie sont nécessaires, utiles, mais ne sont pas suffisantes, car la crise sanitaire a provoqué une perte de récoltes, comme un orage de grêle, ou une période de gel… Sauf que là, il n’y avait pas d’assurance !

C’est pour cette raison que c’était une erreur de fermer les marchés unilatéralement, dans toute la France… C’était un réflexe urbain, guidé par des images urbaines.

 A Sauveterre-de-Guyenne dès l’annonce du 1er ministre, j’ai pris contact avec le Monsieur le Sous-Préfet pour maintenir le marché en mettant en place des mesures de sécurité drastiques. Ca a fonctionné.  Nous avons maintenu le marché, les agriculteurs et les maraichers nous ont beaucoup remerciés. Les consommateurs aussi. Notre décision a fait des émules et petit à petit les marchés aux alentours ont rouvert.

Le gouvernement a tout voulu gérer depuis Paris, il aurait dû s’appuyer dès le début sur les gens de terrain : les élus locaux, les médecins et infirmiers libéraux, les pharmaciens… 

C’est dans une crise comme celle-là que l’on voit combien la France est un pays toujours très centralisé.

La façon dont on a interdit aux Maires de prendre des arrêtés obligeant à porter des masques est totalement aberrante. A Iéna, en Allemagne, les masques sont obligatoires depuis le début du mois d’avril avec des résultats admirables en termes de barrières à la diffusion du virus et de protection des personnes. C’est dommage. La France a décidé de stopper net son économie alors que la généralisation du port du masque aurait pu permettre de soulager le confinement et de disposer d’une économie au ralenti sans la stopper.

Pendant le confinement les agriculteurs ont continué à travailler car la nature, elle, n’est pas confinée. Et puis nos métiers permettent de respecter les distances de sécurité à condition de respecter les gestes barrières, de disposer de gel hydroalcoolique, de désinfecter régulièrement les outils de travail, surtout lorsqu’ils sont partagés, de disposer de masques…

Le COVID-19 a-t-il permis de montrer l’importance de notre agriculture trop souvent délaissée par les politiques publiques ?

En France, notre gouvernement considère l’agriculture comme une contrainte bien plus que comme une filière à part entière ! Le ministre de l’agriculture est avant-dernier dans l’ordre protocolaire du gouvernement. Il n’a aucun poids politique. Il est loin le temps où le ministère de l’agriculture était l’antichambre de Matignon : Jacques Chirac, Michel Rocard… Evidemment, ces ministres pesaient plus lourd dans les décisions !

Quand je relis le discours du candidat Emmanuel Macron à Quimper le 16 janvier 2017 : « L’agriculture n’est pas un secteur comme les autres, elle est au cœur de la souveraineté alimentaire française et d’un projet économique, social et de civilisation qui est le nôtre » et toutes les promesses qui suivaient, je me dis que les paroles étaient belles et séduisantes… Mais 3 ans plus tard, pas une de ces belles promesses n’a été mise en œuvre !

Pourtant, l’agriculture et l’agro-alimentaire représentent une richesse incroyable pour notre pays et un gisement de croissance pour les années qui viennent. Je ne peux pas croire qu’un gouvernement dont la boussole est la croissance et l’emploi, ne s’intéresse pas plus à l’agriculture ! A moins que la croissance et l’emploi ne soient finalement pas leur boussole !

Je pense à mes collègues viticulteurs qui subissent depuis plusieurs mois les conséquences de l’aide financière à Airbus ! L’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) a jugé que l’aide financière à Airbus était une atteinte à la libre concurrence avec Boeing et a autorisé les USA à taxer des produits d’importation en compensation[1]. Donald Trump a décidé de taxer le vin. Le résultat, une baisse très importante des exportations de vin français vers les USA. Une perte estimée à 300 millions d’euros par les vins français. Aujourd’hui, avec la crise du coronavirus, c’est le marché français qui plonge : cavistes, hôtels et restaurants sont fermés… En Europe, selon l’OIV (Organisation Internationale du Vin)[2], le revenu des viticulteurs pourrait être divisé par deux ! Le ministre de l’Agriculture a annoncé jeudi qu’il annoncerait des mesures « prochainement » … La filière viticole est la deuxième contributrice à la balance commerciale de la France, juste derrière la filière aéronautique.

Comment relancer l’industrie agricole française après la pandémie ?

Je pense qu’il y plusieurs sujets à traiter en priorité :

1- Protéger les agriculteurs contre les aléas climatiques et économiques, les pandémies en font partie. Je propose pour cela la création, dans chaque exploitation, d’un « compte épargne aléas climatiques et économiques » ; Ce compte est alimenté lorsqu’il y a de belles années (fortes récoltes et courts hauts) les sommes versées sont alors des charges d’exploitation ; on y puise en cas d’aléas, les sommes que l’on en retire sont des produits d’exploitation ; L’objectif est de constituer dans chaque exploitation, une épargne de précaution, un amortisseur des crises ; Les 1ères années, les versements pourraient être abondés par l’Etat ou la Communauté Européenne.

2- Augmenter les revenus des agriculteurs. Depuis les années 70 le prix de l’alimentation pour les Français n’a pas augmenté plus que l’inflation. Mais dans ce prix, la part versée aux agriculteurs  a été divisée par deux !  La loi EGALIM devait revaloriser les revenus des agriculteurs, ce fut un échec. Le bilan n’a pas pu en être dressé au mois de mars, à cause de la crise du COVID-19, mais chacun sait aujourd’hui, que ça n’a pas fonctionné. Le but de la loi était plus de revenus et moins de contraintes. On en sort avec toujours plus de contraintes et pas plus de revenus. Les prix au consommateur ont augmenté. Les promotions sur les produits alimentaires ont diminué. Elles ont été remplacées par des promotions sur des produits industriels ou des produits d’hygiène et de santé. On a monté une véritable usine à gaz, on fait beaucoup de bruit, l’Etat a dressé des procès-verbaux… Pour rien !  Alors que l’on connait une méthode très simple pour augmenter le revenu des agriculteurs : c’est la TVA Sociale[3]. Moins de charges sociales sur le revenu des agriculteurs, plus de TVA sur les produits agricoles ; C’est la garantie, comme le souhaite les français, que l’augmentation des prix arrive directement dans la poche des agriculteurs. C’est ce que l’Allemagne a mis en place en 2007, sur le modèle de ce qui se passe au Danemark. Ca marche !

3- Rétablir une concurrence libre et non faussée entre la production nationale et les productions européennes, d’une part, et mondiales, d’autre part. Pour cela il faut supprimer toutes les normes françaises qui sont supérieures aux normes européennes. On ne peut pas avoir un marché commun et des normes différentes. Il faut aussi interdire à la frontière de l’Europe l’importation de produits qui ne respectent pas les normes européennes ! C’est simple à dire. Tout le monde est d’accord ! Il faut le faire. Là où il y a une volonté, il y a un chemin. J’ajoute que la TVA Sociale permet aussi de servir cet objectif car en faisant peser les charges sociales sur les produits plutôt que sur les revenus des agriculteurs, cela revient à taxer légalement l’importation. « Taxer l’importation » est aussi un vœu constant des français.

4- Investir dans la recherche ! La France n’est pas seulement une grande nation agricole, c’est aussi une grande nation dans la recherche sur l’agriculture et l’agronomie ! Eh bien il faut augmenter cet effort car l’agriculture de demain ne sera pas « celle de nos grands-parents » : elle sera plus respectueuse de l’environnement, elle sera plus précise, elle sera connectée… Pour cela nous avons besoin de mettre au travail nos instituts de recherche, de rouvrir des dossiers qui ont été injustement refermés par démagogie et idéologie, je pense notamment aux travaux sur la génétique, et d’encourager toutes les start-ups qui travaillent par et pour l’agriculture. Pour cela je propose d’ouvrir le Crédit Impôt Recherche[4] aux exploitations agricoles, pour qu’elles participent et accompagnent ces progrès, essayent les prototypes, aident à leur conception et à leur utilisation.

Que pensez-vous du retour d’une souveraineté alimentaire ?

La France est le « Grenier de l’Europe » depuis plusieurs décennies. Elle est pourtant de plus en plus dépendante de ses importations. Depuis 2000, elles ont été multipliées par deux, occupant une place conséquente dans l’assiette des Français. Aujourd’hui, on estime que la France importe 20 % de son alimentation. Comme le dit Laurent Duplomb[5], sénateur Les Républicains, dans un récent rapport[6] : « À ce rythme, la France connaîtra son premier déficit commercial agricole en 2023 ». C’est-à-dire que la France importera plus de produits agricoles qu’elle n’exporte, un comble ! On  achète surtout des fruits et légumes. La moitié de notre consommation ! Nous achetons aussi beaucoup de volaille : plus d’un tiers des poulets que nous consommons ont été élevés à l’étranger ! Curieusement, ces achats servent surtout à alimenter l’industrie de transformation et la restauration collective. La France importe 25 % de sa consommation de porc, notamment depuis l’Espagne ! C’est aberrant ! On importe du bœuf d’Allemagne et même du lait et du fromage ! Dans le même temps on exporte nos veaux vers l’Espagne et l’Italie … Depuis 2000, les importations de produits agroalimentaires ont presque doublé en France, alors qu’une grande partie des importations pourrait être produite sur son territoire.

Nous devons avoir un 1er objectif : réinstaller dans nos zones rurales des industries de 1ère et 2nde transformation. Nous ne créons pas assez de valeur ajoutée sur le territoire. Trop de nos produits agricoles et forestiers sont exportés alors qu’ils pourraient être transformés en France. J’ai parlé des veaux à l’instant, c’est vrai aussi pour nos arbres.

Nous devons avoir un second objectif que j’expliquai à l’instant : rétablir une concurrence libre et non faussée en Europe et à l’international !

Pour rétablir une souveraineté alimentaire sur un marché mondialisé, il faut trois choses : savoir produire, savoir transformer et pouvoir stocker !

Nous avons en France des filières qui permettent de maîtriser presque tous les maillons de la chaîne alimentaire, du producteur de semence au consommateur, en passant par l’agriculteur, le chercheur, le producteur de logiciels, le vétérinaire ou le fabricant de tracteurs !

Etre souverain, c’est les compléter (1ère et 2nde transformation) chaque fois que de besoin, et préserver tout cela !

Recentrer notre agriculture sur la production française ne risque-t-elle pas de nous exposer de facto aux sanctions d’autres pays sur nos exportations ?

La question n’est pas celle-là. La question est : « La France veut-elle produire ce dont la France a besoin ? »

Pour cela, la France doit cesser de se focaliser sur tel ou tel modèle d’agriculture. Il ne faut pas opposer les modèles, il faut les améliorer et les développer tous ! L’agriculture française est citée comme un exemple dans le monde en termes de qualité des productions et de préservation de l’environnement, et nous, on n’arrête pas de la critiquer, de s’auto-flageller !

Il faut aussi arrêter de se focaliser sur l’agriculture « haut de gamme »… C’est un faux débat.

L’histoire, c’est que l’Etat n’arrive pas à faire des économies, il prélève de plus en plus d’impôts et de taxes, les agriculteurs n’y échappent pas. Alors on explique que notre production est chère et qu’il faut se spécialiser dans le haut de gamme ! Dans le prix d’un produit agricole en France, il y a une part importante de charges sociales et fiscales. Si l’Etat diminue ses charges, alors cela permettra de réduire le prix des productions nationales dans l’agriculture, dans l’industrie, dans les services… Cela nous permettra d’installer des PME de 1ère et 2nde transformation, de payer mieux les salariés agricoles et les agriculteurs.

D’ailleurs la perte de souveraineté alimentaire de la France est concomitante avec la hausse continuelle des taxes et des prélèvements ! Les agriculteurs ont compensé avec des améliorations continuelles de la productivité. Tous les progrès de productivité réalisés par les agriculteurs depuis 50 ans ont bénéficié aux consommateurs, et à la solidarité nationale ! Le revenu des agriculteurs, lui, n’a cessé de se dégrader.

Le problème de l’agriculture est un problème général de l’entreprise en France. Il est d’autant plus prégnant dans les entreprises qui emploient beaucoup de main d’œuvre (l’agriculture, le bâtiment, l’artisanat, la restauration …) ; L’Etat schizophrène cherche à développer l’emploi, mais dans le même temps, l’emploi en France est la chose la plus taxée qui soit !

Atteindre la souveraineté alimentaire, ce n’est pas se spécialiser dans le haut de gamme, c’est pouvoir produire pour tout le monde.

La souveraineté c’est refuser le modèle qui consisterait à ne produire en France que des produits haut de gamme qui seraient consommés par une élite, et importer  les produits d’entrée de gamme …

La souveraineté c’est trouver les solutions pour revoir notre système de production agricole, nos normes et notre fiscalité, pour être capables de produire aussi l’entrée de gamme ! L’Etat parle de « circuits courts », le matin, le midi et le soir… Mais le gros des importations agricoles alimente l’industrie de transformation et la restauration collective ! Au lieu de décréter, l’Etat ferait mieux d’agir !

Il ne faut pas faire pour l’agriculture ce que nous avons fait pour l’industrie automobile… Nous avons imposé tellement de contraintes et de charges de toutes sortes à nos industriels qu’ils sont allés produire ailleurs ! Résultat, la voiture la plus vendue en France aujourd’hui est la Logan ! Une voiture fabriquée en Roumanie pour s’extraire des normes et des charges Françaises, par Renault dont le principal actionnaire était l’Etat Français ! Belle réussite ! Son PDG de l’époque était Louis Schweitzer[7], ENA promotion Robespierre (!), ancien directeur de cabinet du ministre socialiste Laurent Fabius. Tout le monde s’accorde à dire que c’est une magnifique réussite industrielle… Sans doute, mais pour la France, son industrie automobile, c’est un désastre !

Il ne faut pas « loganiser » l’agriculture française ! 

Ne croyez pas que l’agriculture ne soit pas « délocalisable » … Si nous ne donnons pas aux agriculteurs français des raisons d’espérer, des revenus décents, la capacité d’investir et de croire en l’avenir, des raisons de travailler et de transmettre, ils disparaitront… Et leurs productions avec eux.

Aujourd’hui, chaque jour de l’année, un agriculteur se suicide. La 1ère chose à faire si l’on veut rétablir notre souveraineté alimentaire de la France, c’est de rendre leur honneur et leur grandeur aux artisans de cette souveraineté : les agriculteurs. Il est bien loin le temps où l’on disait « labourages et pâturages sont les deux mamelles de la France ». C’est pourtant vrai !

La France a vocation à nourrir tous les Français et aussi une partie de la planète ! La balance commerciale de la France doit rester excédentaire, cela nous permet d’acheter à l’étranger ce dont nous ne disposons pas en France.

Et puis l’agriculture française a vocation à exporter son savoir faire dans le monde

L’Europe a-t-elle montré son incapacité à créer un marché commun d’agriculteurs ?

L’Europe doit réfléchir à la façon doit elle a laissé se dégrader au fil des années sa toute première politique commune, et au fond, la seule : « la politique agricole commune ». Elle fut depuis l’origine le ciment de la construction européenne. C’est grâce à la PAC que l’Europe s’est construite avec un objectif commun : la souveraineté alimentaire. Les pères fondateurs l’avaient voulue simple, pragmatique avec des objectifs clairs !

C’est devenu une mécanique complexe et spécifique, prisonnière de nouvelles idéologies qui dégradent son message originel, qui parle plus d’environnement que d’agriculture … Si bien qu’elle n’est plus, ni commune, ni même agricole !

Elle doit réfléchir à la façon dont elle a laissé se dégrader un des principes fondateurs du marché commun : « une concurrence libre et non-faussée ».

Gageons que la pandémie actuelle aura remis l’agriculture à sa juste place dans l’esprit des gouvernants de l’Europe et que la nouvelle PAC sera, de nouveau, une Politique Agricole Commune.

Propos recueillis par Paul Gallard pour Droite de Demain


[1] 3 octobre 2019 : au terme d’une bataille juridique de 15 ans, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a jugé qu’Airbus avait bénéficié de subventions indues en Europe, provoquant l’annonce de lourdes sanctions américaines. Le vin et le fromage français sont notamment visés.

[2] The closure of bars and restaurants to contain the spread of COVID-19 has slashed global wine sales, and winemakers’ revenues in Europe could be cut in half, the International Organisation of Vine and Wine (OIV) has said.

[3] La TVA sociale est une mesure fiscale qui consiste à augmenter le taux de TVA pour financer les dépenses sociales (famille, maladie, retraite…) en allégeant en parallèle le coût du travail par la baisse des charges sociales supportées par les entreprises.

[4] Le crédit d’impôt recherche (CIR) a pour objectif d’améliorer l’innovation et la compétitivité des entreprises. Grâce à ce crédit d’impôt, les entreprises peuvent engager des dépenses de recherche et développement et être en partie remboursées sur ces dépenses.

[5] Laurent Duplomb est actuellement sénateur de la Haute-Loire

[6] « La France, un champion agricole mondial : pour combien de temps encore ? » fait au nom de la commission des affaires économiques, déposé le 28 mai 2019

[7] Louis Schweitzer, né le 8 juillet 1942 à Genève, est un haut fonctionnaire et homme d’affaires français. Proche du Parti Socialiste, il a été PDG du groupe automobile Renault de 1992 à 2005.

2 commentaires

  1. LOUIS JULIEN SOURD

    BRAVO YVES, excellent. La degradation de la balance commerciale exterieure est inquietante car les importations augmentent de plus en plus en volailles en lait en viande de porc, et les accords internationaux comme le CETA le MEXIQUE et le MERCOSUR sont des menaces gravissimes Nos eleveurs de bovins viande pourraient disparaitre
    Louis julien SOURD

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