Dès le début de son existence, c’est-à-dire depuis Mai 68, la mission de l’UNI (l’Union Nationale Inter- universitaire) est simple : lutter contre la déconstruction progressive des institutions qui cimentent notre société. C’est contre cette idéologie marxiste,communiste que des professeurs et étudiants se sont regroupés dans le but de créer une vraie opposition aux revendications nauséabondes de ces mouvements d’extrême-gauche. Les fondateurs de l’UNI avaient dores et déjà bien conscience à cette époque des conséquences que de telles révoltes pouvaient provoquer dans notre pays à savoir le démantèlement de la famille, le mépris pour la Nation, et l’individualisme mortifère pour ne citer qu’elles.
C’est ainsi que depuis aujourd’hui 53 ans, l’UNI défend des valeurs de responsabilité, de liberté et de mérite. Au-delà même, c’est par amour de la France que l’UNI fut créée, par amour de sa civilisation, de ses ancêtres, de son héritage, de ses territoires. En pleine période de revendications sociales, d’instabilité politique, le programme paraissait ambitieux voire utopique. Pourtant, l’UNI n’en démord pas, et continue encore aujourd’hui à transmettre à ses militants cette idée de la France, et ses valeurs. Ainsi, leur créateur l’avait bien compris, le combat se ferait sur le terrain à la fois des idées, mais aussi et surtout, à travers le militantisme. C’est là toute la force de l’UNI !
L’UNI regroupe alors toute la jeunesse de droite prête à s’engager pour lutter contre les idées progressistes galopantes dans le temple du gauchisme par excellence : l’Université. C’est en effet ici que la propagande idéologique y est la plus puissante et la plus virulente. C’est donc sur le terrain que dans toutes les Universités françaises, les militants de l’UNI se mobilisent pour diffuser ses idées, pour rallier à son combat de nouvelles personnes.
Mon intérêt politique a débuté au cours de mes 17ans, au lycée. A cette époque, le militantisme n’était pas le cœur de mon action, je préférais l’idéologie et le débat, sans réellement comprendre la complémentarité des deux facettes de l’engagement. Rapidement ensuite, en 2018, dès ma deuxième année à l’Université de Pau, on me parla de l’UNI. La section de l’UNI Pau n’existait plus, il fallait tout reconstruire. Désireuse de nouvelles aventures, j’accepte le poste de responsable qui m’était proposé. C’est là le début d’une merveilleuse aventure qui dure encore aujourd’hui.
Au-delà même de mon total accord avec les idées véhiculées par l’association, l’UNI est selon moi LE lieu de formation militante par excellence. En effet, à mon sens, la part militante de l’action politique est bien trop dénigrée et méprisée de nos jours. Pourtant c’est bien sur le terrain, par le débat d’idées, par l’implantation locale, que l’on convainc et rallie. La complémentarité entre la formation idéologique et militante que l’UNI promeut et s’efforce de transmettre est indispensable à tout bon jeune engagé en politique, dans un parti ou ailleurs. Les actions militantes sont somme toute plutôt classiques : distribution de tracts, collage d’affiches, interventions en amphithéâtre entre autres. Pourtant, nombreux diront que ces moments constituent de forts souvenirs entre militants défendant la même cause. C’est aussi l’occasion pour tous de se retrouver dans le but de faire avancer nos idées, tout en nous permettant de profiter ensemble dans une ambiance fraternelle ; car le militantisme c’est aussi des rencontres, de réels moments de partage et de camaraderie autour d’un bon verre de rouge !
C’est pourquoi je conclurai ici mon propos en affirmant que le militantisme est et doit rester la base de l’action politique, qu’il n’est pas à négliger au nom de l’intellectualisme. Je continuerai, autant que faire se peut, à défendre cette conception de l’engagement, qui m’a tant appris sur les autres et sur moi-même. Je continuerai aussi à défendre ces valeurs qui me sont chères, à porter haut et fort mes convictions ; comme on le dit si bien à l’UNI : Toute la droite, Rien que la droite.
La jeunesse de droite, celle qui sait militer, celle fière de ses valeurs, c’est l’UNI et l’UNI seule qui l’incarne.
Le Fer de lance de l’opposition c’est l’UNI, l’Ecole du militantisme, c’est l’UNI.
Margaux Taillefer