Les différents types de féminisme de droite
Les différents types de féminisme de droite

Les différents types de féminisme de droite

D’après le Larousse, le féminisme est un mouvement qui milite pour l’amélioration des droits des femmes dans notre société. A ce titre, il serait injuste de déclarer que c’est une revendication de gauche. La Gauche n’a pas le monopôle des sujets. Les femmes se sont réellement émancipées lors des Trente Glorieuse, quand elles sont devenues de potentielles consommatrices et donc par ricochet des employés rémunérés. L’accès à un emploi et un compte bancaire prouvent leur liberté. Seulement, aujourd’hui, les revendications des femmes se sont perdues au carrefour entre les droits LGBT et le vivre-ensemble. Le féminisme de droite est un féminisme qui remet l’église au milieu du village.

Tout d’abord, il existe un féminisme de droite qualifié d’identitaire. L’immigration et l’islamisation de notre société portent atteinte aux femmes. Effectivement, les agressions sexuelles dans les transports en commun en Île-de-France sont commises à plus de 50% par des hommes d’origines étrangères (source : Valeurs Actuelles). On voit que les techniques utilisées lors des féminicides sont de plus en plus violentes et issues de cultures extra-européennes : meurtres par balle, brulées vives, trainées sur plusieurs mètres en voiture… Par ailleurs, l’islamisation apporte de nouvelles pratiques indignes : l’excision, les mariages forcées, la polygamie, le port du voile – symbole de soumission pour la femme. Les femmes iraniennes, par exemple – nombreuses à se révolter contre cette oppression – subissent le port du voile. Il est légitime de dénoncer ces actes et de remettre en cause l’importation de migrants dont la culture diffère aussi radicalement.

Par ailleurs, depuis la Manif pour tous, le féminisme conservateur se développe. Il s’oppose à la marchandisation du ventre de la femme, s’engage en faveur du respect de la nature humaine, contre l’allongement de la période d’avortement. La femme veut être respectée dans sa chair. Une gestation ne se monétise pas. Ainsi la PMA et la GPA sont vivement critiquées. De même, la dernière campagne de publicité du planning familial est dénoncée : elle invite les enfants à découvrir la bisexualité, le polyamour. La femme, en tant que mère veut préserver ses enfants de la propagande des néo-féministes.

L’Homme et la Femme sont complémentaires. Les délires de l’acabit de l’écriture inclusive, des quotas en entreprises ou des budgets genrés n’intéressent nullement les féministes traditionnalistes. Celles-ci défendent une image féminine de la femme, loin des cheveux bleus et des poils sous les aisselles. La figure de la femme au foyer est acceptée : prendre soin de sa famille est un boulot à plein temps. La femme est libre de choisir son travail. Faire des enfants n’est pas un acte antiécologique a contrario des dires des néoféministes. La figure de l’homme est respectée : virilité, force, protection.  

Il existe autant de féminisme que d’hommes et femmes. Chacun a le droit à sa vision sur la meilleure défense des droits des femmes. Il n’empêche qu’exclure l’homme exclut une moitié de notre société, ce qui est ironique venant de personnes qui défendent l’inclusion et l’universalisme. La division des 2 sexes (la non-mixité sexuelle) n’aboutit à rien.

Marie Durand

%d blogueurs aiment cette page :