(Entretien) Alexandra Borchio-Fontimp « Notre pays doit donner sa chance à chacun d’entre nous »
(Entretien) Alexandra Borchio-Fontimp « Notre pays doit donner sa chance à chacun d’entre nous »

(Entretien) Alexandra Borchio-Fontimp « Notre pays doit donner sa chance à chacun d’entre nous »

Alexandra Borchio-Fontimp est sénatrice Les Républicains des Alpes-Maritimes, conseillère départementale du canton Antibes-Juan Les Pins et directrice de campagne déléguée en charge de l’animation militante.

Bonjour madame Borchio-Fontimp, vous aviez déclaré dans une précédente interview accordée à l’occasion de la semaine Femmes2Droite que le futur président de la République serait une femme, est-ce que votre prémonition sera juste ?

Oui, en tout cas je l’espère ! Le Congrès a été un véritable succès. Sous la Présidence de Christian Jacob, il a permis à notre famille politique Les Républicains de se retrouver et de s’unir autour d’une seule et unique candidature. Aujourd’hui, je suis très heureuse de voir toutes les sensibilités de notre famille politique soutenir la candidature de Valérie Pécresse. En ce sens, je suis d’ailleurs convaincue que grâce à un projet d’unité et aux compétences de cette grande équipe de France, nous remporterons la Présidentielle 2022. 

Quel serait le signal politique en cas de victoire de Valérie Pécresse ?

Un très bon signal. D’abord, pour les femmes car la Présidence de Valérie Pécresse serait un formidable signal envoyé à toutes les femmes Françaises qui encore aujourd’hui, s’autocensurent quant il s’agit de prendre des postes à responsabilité. Plus que ça, il s’agirait d’un formidable signal envoyé à l’ensemble des Français qui n’en peuvent plus de l’hyper-communication macroniste et ont besoin d’une « femme de faire ». Quand on voit que 62% des Français jugent mauvais le bilan d’Emmanuel Macron en matière de sécurité, il est facile de comprendre le besoin d’alternative crédible que représente Valérie Pécresse face aux 10 années de Hollande-Macron qui ont tant abîmé la France. 

Valeurs Actuelles vous a surnommé « la faiseuse de rois » que cela vous inspire ?

Accompagner des candidats dans lesquels je crois, lors de campagnes électorales, a été pour moi une formidable expérience. J’ai été moi-même candidate, et on a besoin d’avoir quelqu’un de confiance sur qui s’appuyer. Pour autant, ils ne doivent leur victoire qu’à leur personnalité et leur travail. J’ai simplement été à leurs côtés quand ils avaient besoin, pour les conseiller, les soutenir et les rassurer. 

Vous étiez directrice de campagne d’Éric Ciotti qu’est-ce qui doit perdurer de cette incroyable dynamique qui vous a poussé à la première place ?

Éric Ciotti est un élu de talent qui a su s’imposer dans le paysage politique français et créer la surprise grâce à la puissance de son projet et la sincérité de ses convictions. Il est indéniable qu’en le nommant conseiller à l’autorité, Valérie Pécresse a envoyé un message fort sur le régalien et a démontré l’importance de restaurer un ordre républicain. Ensemble, unis dans un même objectif, ils sauront alimenter la dynamique et prouver une énième fois que nous sommes le premier parti de France. Lors de la campagne du Congrès LR, Éric Ciotti est allé à la rencontre de milliers de français et de françaises qui aujourd’hui veulent continuer à leur apporter leur soutien. Grâce au lancement de son mouvement, « À Droite ! », il pourra continuer à rassembler ses soutiens et amplifier sa dynamique au service de la France. 

On a vu un Eric Ciotti très engagé sur les questions intergénérationnelle notamment via des propositions sur la transmission, peut-il obtenir un consensus avec Valérie Pécresse sur ces sujets ?

Oui et c’est déjà le cas sur de nombreux sujets. En ce qui concerne notamment les droits de succession, Valérie Pécresse s’est engagée à alléger cet impôt sur la mort pour permettre à chaque citoyen de transmettre à ses descendants les fruits du travail de toute une vie. Alors que nous sommes le pays qui taxe le plus au monde, 95% des Français pourront grâce à Valérie Pécresse léguer à leurs enfants ou descendants sans être imposés. Être de droite c’est avant tout prendre conscience de la nécessité de créer un choc de transmission et de donation. 

Vous êtes membres de la Commission culture, éducation et communication au Sénat, Valérie Pécresse a délivré désormais ses propositions concernant le volet éducatif. Cependant, très peu de citoyens considère ses solutions suffisantes et regrettent un manque de fond dans les propositions et visions des différents candidats à la présidentielle. Quel est votre avis ?

Valérie Pécresse a construit un programme complet répondant aux grands enjeux de notre époque. Parmi ces enjeux se trouve bien évidemment l’éducation car il est aujourd’hui impossible d’envisager la lutte contre l’insécurité si on ne s’intéresse pas en parallèle à l’éducation de nos enfants. Pour se faire, nous proposons des solutions très concrètes visant à encourager par exemple les deuxièmes carrières dans l’enseignement, à augmenter le salaire des enseignants, à sanctionner financièrement les parents défaillants d’élèves perturbateurs. Comme a pu le dire Valérie Pécresse « l’école est la Fabrique de la France ». C’est pourquoi, elle souhaite engager un grand projet de « Nation éducative » qui donnera sa chance à chaque enfant de France ». Il nous reste 8 semaines pour continuer à défendre les propositions de Valérie Pécresse en matière d’éducation. Nous continuons à travailler davantage sur les canaux de communication et la pédagogie visant à expliquer à nos concitoyens quelles sont les solutions que nous souhaitons mettre en place pour réhabiliter notre système éducatif.

On vous sait aussi très engagée sur les questions de précarité que ce soit des étudiants ou des sans-abris, quelles doivent être les orientations d’une politique efficace en matière d’ascenseur social ?

Personne ne doit rester au bord de la route. C’est pour cela que je me suis engagée en politique. Notre pays doit donner sa chance à chacun d’entre nous. Avec Valérie Pécresse Présidente de la République, nous remettrons le mérite au centre de la promesse républicaine. Je suis par exemple favorable à la réhabilitation des bourses au mérite à l’école. En parallèle, nous engagerons un vaste chantier visant à revaloriser la formation en finançant des formations dans les secteurs porteurs d’emplois. Pour les étudiants, nous croyons dans un plan totalement révolutionnaire de soutien pour tous. L’idée étant de mettre en place une banque des jeunes permettant d’octroyer des prêts garantis par l’Etat afin de faciliter soit le suivi d’études soit le lancement de leur entreprise. En outre, notre programme vise à proposer d’une part d’augmenter de 10% les salaires nets des travailleurs gagnant moins de 3.000 euros nets par mois et d’autre part de fixer à 2,1% la TVA sur les produits d’hygiène féminine pour lutter contre la précarité menstruelle. Bien évidemment, Valérie Pécresse veut mettre en avant un bouquet de soutien du pouvoir d’achat en favorisant la libéralisation des heures supplémentaires défiscalisées et en transformant les jours RTT en revenus sans charges sociales. A contrario, nous mettrons fin à la politique des chèques d’Emmanuel Macron qui ne sont en réalité que des cataplasmes sur des jambes de bois. Nous ne pouvons régler les questions de précarité si nous ne sortons pas une bonne fois pour toute de la politique d’assistanat dans laquelle nous nous trouvons depuis plus de 10 ans d’ère Hollande-Macron.

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