Présidentielle 2022 – Peuple de droite, assumez vos convictions, demain, la France gagnera
Présidentielle 2022 – Peuple de droite, assumez vos convictions, demain, la France gagnera

Présidentielle 2022 – Peuple de droite, assumez vos convictions, demain, la France gagnera

Cette rentrée politique est particulière. Il flotte comme une légère agitation. L’échéance qui arrive oblige les appareils, spécialistes, commentateurs avisés et journalistes à l’exaltation des sentiments et des stratégies. On ne saurait que rappeler l’importance de l’échéance pour la France. On ne saurait rappeler l’importance de ce virage pour la Droite.

On ne peut comprendre l’effervescence qui anime chacun d’entre nous sans en comprendre l’essence : l’élection présidentielle de 2022.

Origine et chemins de croix

« Cinq années de plus dans l’opposition, au total dix années, c’est beaucoup. Trop pour certains qui, du fait de s’opposer, ont oublié ce qu’est l’exercice du pouvoir et la tradition gaullienne inspirant l’esprit de la Vème République ; verticalité, exécutif fort et majorité parlementaire imposante pour faire avancer l’Etat et donc la France »

Pour saisir l’enjeu de cette rentrée, il faut remonter au mois de mai 2017. Emmanuel Macron est élu Président de la République et la rupture (prévisible) de beaucoup avec la droite commence. Certains quittent Les Républicains pour rejoindre le nouveau maître du château. Edouard Philippe en tête (orphelin de son mentor Alain Juppé à l’identité heureuse), qui devient Premier ministre. Gérald Darmanin, qui n’a que ses ambitions pour seul horizon, accepte d’être en charge de la transformation de la fonction publique et Bruno Le Maire l’Economie. C’est ce que l’on a appelé, fut un temps, le en même temps macronien. Stratégie payante pour gagner en 2017, la recette semble aujourd’hui brûlée (pour ceux qui ne sont pas dupent). L’enjeu d’alors, avec Thierry Solère en tête, fut (encore aujourd’hui) de dépecer la droite. ainsi vont les ralliements divers et variés aux législatives de juin 2017 et durant tout le quinquennat.

Les Républicains étant depuis 2012 dans l’opposition, il était légitime de parier une descente aux enfers pour la droite française, prise en étau par la toute nouvelle et puissante République en Marche et le Rassemblement National se relevant difficilement du débat de Marine Le Pen.

Cinq années de plus dans l’opposition, au total dix années, c’est beaucoup. Trop pour certains qui, du fait de s’opposer, ont oublié ce qu’est l’exercice du pouvoir et la tradition gaullienne inspirant l’esprit de la Vème République. Verticalité, exécutif fort et majorité parlementaire imposante pour faire avancer l’Etat et donc la France. De même, l’opposition conduit à l’absence de chef naturel, de figure d’autorité. On a vu l’émergence de nombreux micros-partis, autant de chapelles que de « barons », autant de tendances que d’élus. On n’irait pas jusqu’à affirmer qu’un Républicain, c’est un parti, deux, une tendance et trois une scission » mais presque.

Nous ne reviendrons pas ici sur les origines de la scission à laquelle nous semblerions assister entre la droite RPR et la droite UDF rassemblées dans l’UMP dont les Républicains sont un soubresaut. Nous avons consacré de nombreuses lignes et notes à ce sujet sur Droite de Demain. D’ailleurs, notre ambition n’est que de faire vivre le débat à droite et en ce sens, proposer notre point de vue sur ce qu’elle doit être et ce qu’elle n’est pas. Une fois ce postulat posé, il convient d’en débattre. Ce qui peut être constaté, c’est simplement la réalité de l’exercice : après les campagnes victorieuses des dernières décennies, a-t-on, oui ou non, appliqué notre programme (1990) ? Rappelons ici les exercices de 1995 et 2007. La base militante (et électorale), elle, est la même. Confrontée aux même problèmes depuis trente années, aux mêmes désillusions et l’on voudrait aujourd’hui qu’elle nous fasse confiance les yeux fermés ?

Déçue du combat de ses têtes pensantes en faveur du OUI à Maastricht, trahie après le NON de 2005 à la Constitution européenne en 2007, abandonnée en 2012 puis sans cesse reniée voire méprisée sur l’autel du renouvellement de mandats, elle fait payer aujourd’hui aux dirigeants de la droite des années de compromission.

Alors que les chemins de croix relèvent de l’absence d’incarnation, de positionnements politiques cohérents et assumés, de calendrier et de choix stratégiques étranges (comme la désignation le 4 décembre du candidat LR), il subsiste des espoirs.

Des espoirs en perspectives, tout de même

L’espoir réside paradoxalement dans le chaos. C’est en cela que l’inébranlable optimisme qui nous anime, la foi Française, pense cette élection présidentielle comme une incroyable opportunité de clarification.

Droite de Demain considère que l’espoir doit animer chacun d’entre nous. Toujours, lorsque la France tremblait dangereusement, il existat des hommes qui, dans la lucidité de leur vision, ont su que rien n’était perdu.

Aujourd’hui, nous nous devons d’être de cette race d’hommes. Nous nous devons, pour la France, d’assumer ce que nous sommes, c’est-à-dire, des Français qui agissent pour l’unique but de l’intérêt supérieur de la Nation. Tout candidat ou programme, se doit d’incarner la Nation. Or, et c’est ce qui fait défaut aujourd’hui, l’incarnation n’existe plus. Ou plutôt, n’existait plus.

L’espoir réside paradoxalement dans le chaos. C’est en cela que l’inébranlable optimisme qui nous anime, la foi Française, pense cette élection présidentielle comme une incroyable opportunité de clarification.

Ne nous y trompons pas, le salut viendra de notre capacité à parler vrai, à imprimer nos idées dans la cohérence de notre tradition idéologique, à renouer avec la base électorale. Le programme doit répondre aux défis majeurs de notre temps. Avant d’entrer dans le détail des mesures, et Droite de Demain sera attentif au programme de chacun, il faut en définir l’esprit dans lequel il s’applique.

L’Etat-Nation en cela, a toujours su sauver les Français. Véritable outil qui a fait la communauté nationale, la crise d’identité que nous traversons doit être résolue par la réhabilitation du sentiment national. Soyons fiers de notre passé et de nos héros, soyons fiers d’être Français, perpétuons ensemble ce roman national, inscrivons-nous dans cet élan collectif dont le seul objectif est de faire de la France, une véritable nation et non une France parcellisée. Assumons l’assimilation au profit de l’intégration. Voilà l’esprit civilisationnel qui doit animer le programme de la Droite. Répondre aux aspirations des Français, c’est répondre à leur survie.

Une campagne présidentielle se gagne autour de deux ou trois thèmes que le candidat vainqueur aura su imposer tout le long de la campagne. Dès lors, si nous arrivons à imprimer notre rythme et démontrer ainsi notre cohérence, les Français sauront faire leur choix. Ce fut la fracture sociale en 1995, l’identité et le travail en 2007, contre la Finance en 2012 et pour le dégagisme en 2017. En 2022, ce sera l’enjeu civilisationnel, c’est-à-dire, la sauvegarde de la France.

Peuple de droite, retrouvez cet élan des grands soirs, retrouvez la fierté qui vous guide depuis toujours, assumez votre histoire, soyez fidèle à vos héros, demain, la France gagnera.

Notre combat, avec Droite de Demain, est et sera toujours absolu Pour la France car nous refusons que notre génération assiste au déclin de la Patrie sans agir.

Ainsi vit l’éternel espoir Français.

Guillaume Pot, Président Droite de Demain

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