Quand l’extrême-gauche met sur le même plan le terroriste islamiste de Romans-sur-Isère et la Police Nationale
Quand l’extrême-gauche met sur le même plan le terroriste islamiste de Romans-sur-Isère et la Police Nationale

Quand l’extrême-gauche met sur le même plan le terroriste islamiste de Romans-sur-Isère et la Police Nationale

Ce Dimanche, le monde étudiant s’est réveillé avec une nouvelle perle émanant tout droit de l’Alsace.

Comme le relate l’UNI Strasbourg via son Président, un responsable et cadre de Solidaires Étudiants, groupuscule autogestionnaire d’extrême-gauche – ou ce qui en reste -, a, dans une formule douteuse et préoccupante par sa violence, mis sur le même plan l’attaque au couteau de Romans-sur-Isère  du 4 avril (qui a nécessité tout de même la saisine du Parquet National antiterroriste et causé deux morts et sept blessés) et les « bavures » policières, dont la dénonciation devient une quasi-constante dans le joyeux monde de la gauche.

Cette nouvelle sortie plus idéologique que cherchant à rendre hommage aux victimes de cette attaque, témoigne une nouvelle fois des dérives les plus intenses d’une extrême-gauche étudiante en perte de visibilité, d’autant plus en ces temps de confinement. Elle cherche à s’affirmer en créant certes des polémiques mais qui ne sont le reflet que de leur haine de toutes les sphères d’une société qu’elle perçoit comme oppressante.

Ne s’intéressant plus aux étudiants depuis de nombreuses années, comprenant alors que leur stratégie électorale est vouée à l’échec, menant l’UNEF et Solidaires à une perte de vitesse dans les Conseils de Faculté et universitaires, le temps n’est donc plus au dialogue ou à la fondation d’un projet soucieux du bien-commun mais à une protestation dissimulant fréquemment une ligne de pensée extremiste.

En effet, il convient de par l’intensité de ces inepties à y voir un mouvement généralisé, qui progresse de façon latente dans les têtes de personnes parfois même éloignées du milieu militant, car il faut avoir à l’esprit ces mots de Gramsci : Je suis pessimiste par l’intelligence, mais optimiste par la volonté.

Cette volonté a une raison d’être, celle d’avancer masqué, car lorsque l’on est dans une posture d’influence politique, il vaut mieux dissiper ses idées que les affirmer dans un mégaphone.

Parallèlement à la haine de la police, on retrouve une haine de l’État, quand il s’agit de remettre en cause des prérogatives gouvernementales dans la situation sanitaire actuelle, ce qu’on fait beaucoup de collectifs de mobilisation qui y voyaient une façon de contrecarrer à leurs actions.

Peu éloignée de la dénonciation du grand capital, on aperçoit la lutte contre le mérite et l’excellence, qui sont pourtant les conditions indispensables à l’épanouissement humain dans l’enseignement supérieur. En effet, celui qui sera en capacité de mettre au profit de la société ses qualifications, sera celui qui aura donné le meilleur de soi-même en se dépassant toujours plus afin de consolider ses acquis et formations.

Dans ce sens en témoigne les propositions de l’UNEF dernièrement à Aix-Marseille Université qui tiennent à créer un véritable nivellement par le bas, en souhaitant notamment instaurer une note d’office pour l’ensemble des étudiants. La gauche et l’extrême-gauche cherchent toujours à uniformiser dans un égalitarisme effroyable.

Dans une digne logique de désordre, c’est par dizaines que se sont multipliées courant mars, les infiltrations de professeurs et étudiants d’ailleurs plus militants, sur les chairs des amphithéâtres, dans cette même Université. Ces agitations étant allées à la Faculté de Lettres sur Aix-en-Provence jusqu’à des tentatives de blocage et sur le site de St-Charles à Marseille à un blocage généralisé.

À une forme de lutte intellectuelle s’ajoute l’arrivée d’actions physiques et illégales, comme si la légalité des choses ne suffisait, comme si ces groupes devaient pour s’affirmer selon leurs souhaits se situer en dehors du champ démocratique, triste et énième aveu d’anti-Démocratie.

Ces préceptes démocratiques, graine philosophique de la Grèce antique, à l’origine d’une civilisation qui est la nôtre, la gauche et l’extrême-gauche les bafouent volontiers, en prenant à partie lors d’un débat rassemblant plusieurs candidats à la Mairie d’Aix-en-Provence début Mars dernier, une colistière, professeur de Droit à Aix-Marseille, l’accusant d’être l’une des représentantes d’un système qui enlise les jeunes étudiants dans la précarité, coupant ainsi court à toute possibilité de débat et posant un propos stérile.

Pourtant c’est justement cette impression de stérilité qu’il ne nous faut pas sous-estimer, car parce que malgré son aspect réducteur, radical, n’ayant aucune fin, elle présente l’avantage d’être une arme parfaite dans les coups de communication. Cette lutte sans aucune discussion, se faisant dans l’immédiat est dictée par l’émotionnel, peut séduire dans sa faculté à attirer à elle des jeunes en manque d’adrénaline. Et c’est justement par ce biais que parfois certaines formations réussissent de continuer leur recrutement.

Cette mouvance, qu’elle soit sur les réseaux, dans les salons ou sur nos campus, qui cherche à garder la tête hors de l’eau, démontre que lorsque la cité est silencieuse, un arbre qui tombe fera toujours plus de bruit qu’une forêt qui pousse, et doit conforter les jeunes de Droite, peu importe leur tendance, dans leur mission qui est de préparer la rentrée afin de proposer aux étudiants une opposition et alternative durable, peu importe la situation nationale. Cette dynamique doit nous motiver, nous montrer que notre travail, qui est un véritable travail de reconstruction, sera certes difficile de par les nombreux obstacles, mais fort car durable et porteur de nombreux fruits pour la société.

Quentin Guilleu

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