Pour construire un avenir serein et audacieux aux religions de France.
En 496 se déroule la bataille de Tolbiac. Clovis, Roi des Francs Saliens, venu secourir le roi des Francs Rhénans face aux Alamans, se retrouve en situation d’infériorité, laissant poindre une défaite. C’est alors qu’il lève les bras au ciel et implore le secours du Dieu de sa femme, chrétienne, en promettant de se faire baptiser en cas de victoire. Aussitôt, le Roi des Alamands reçoit un mortel coup de hache qui confère la victoire aux troupes de Clovis. Il se fera baptisé 2 ans plus tard à Reims.
C’est un tournant majeur dans l’histoire chrétienne de la France, symbole de la christianisation du peuple et de ses gouvernants.
La loi de 1905, construite face à l’église, avait comme objectif de se désemparer de son influence. La compréhension de la période d’écriture d’une loi est primordiale, elle fait partie de son esprit. A l’époque, l’immense majorité de la population française est chrétienne, la loi n’a été pensée que face au christianisme, alors que c’est une religion qui est quasi-inexistante dans la sphère publique, très peu coercitive pour ses croyants.
La France a été construite, unifiée et développée grâce au catholicisme, c’est son histoire. La différentiation entre le culte et la culture se révèle alors être une question primordiale. Le culte tombe bien évidemment sous le coup de la loi de 1905, quel qu’il soit. Au contraire, la culture, essence même d’une nation et héritage millénaire de nos ancêtres, doit être préservée avec vigueur. L’histoire chrétienne de la France a laissé des traces, instauré des traditions et créé une culture. En aucun cas cette culture d’origine religieuse ne doit être confondue avec le spirituel.
La crèche représente parfaitement la distinction entre culte et culture en France. Évidemment, la crèche de noël a une connotation première religieuse, elle représente la naissance de Jésus de Nazareth, mais avec le temps elle est passée dans le registre culturel de France, symbole des fêtes de fin d’année, sans distinction religieuse, comme l’a rappelé le conseil d’état en 2016. Combien sont ceux qui fêtent noël sans être chrétiens ? C’est un des éléments culturels de partage qui doit fédérer tous les français sans distinction.
Aujourd’hui, la France est un pays largement déchristianisé. Auparavant grande terre d’immigration intra-européenne, la France va devoir faire face à partir des années 1970 à l’explosion d’une immigration maghrébine. Celle-ci importe une religion quasi inexistante sur le territoire métropolitain, l’islam. Cette religion, très différente du catholicisme, contient des règles de vie en société issues de sa culture, au-delà de la spiritualité, un code civil islamique.
C’est alors que la culture française historique entre en concurrence avec la culture islamique.
Jadis, en 1808, Napoléon avait fait face au judaïsme pour les mêmes raisons. La religion juive avait alors accepté d’abandonner ce qui était contraire à la France pour réussir son assimilation et prospérer. Des tentatives similaires ont vu le jour avec l’islam, celle-ci refusant l’évolution de ses obligations ayant pour but une meilleure conformité avec la France.
Aujourd’hui, le voile est un parfait exemple de ce conflit culturel. Alors que la France a une vision très libérée de la femme, l’islam veut la cacher du regard masculin, comme en atteste très clairement au moins 3 versets du coran, le 31 de la sourate 24, le 33 de la sourate 33 et le 59 de la même sourate. Ils rentrent clairement en conflit avec la conception française de la femme et cet exemple n’en est malhereusement qu’un parmi d’autres. En réalité c’est normal, l’islam s’est juste construit dans un cadre culturel qui n’est pas celui de la France, avec des us et coutumes différents.
Malgré tout, nombreux sont nos compatriotes musulmans qui ont naturellement « francisé » leur pratique de la religion. A la différence du judaïsme qui s’est « francisé »par le haut, par ses instances, l’islam se « francise » actuellement par le bas, à l’initiative de musulmans désireux de s’assimiler au pays.
Mais alors, comment fonder un véritable islam de France avec une communauté parfaitement imbriquée dans la société française ?
On pourrait créer une énième structure administrative, mettre en place un numéro vert, faire de beaux discours, chercher à nier les évidences ou bien dilapider de l’argent public mais tant qu’on ne comprendra pas que ces mesures s’apparentent à soigner une blessure par balle à l’arnica, le problème ne sera jamais résolu.
Il faut avoir le courage de mettre en place les politiques qui s’imposent !
Relançons la machine à assimiler, réaffirmons l’importance de la culture française, de son héritage et renvoyons la religion dans la sphère privée ! Cela demande des efforts réciproques de neutralité mais c’est uniquement à ce prix que le vivre ensemble religieux sera possible en France et que nous serons tous français avant d’appartenir à une autre communauté.
« Aimer demande un effort, haïr ne demande qu’une occasion. » Alain Leblay
Victor Faure
Vous êtes trop gentil
Pour assimiler un arrivant, encore faut il qu’il le désire.
Est ce vraiment le cas?
Encore faut il que le modèle lui donne envie. Or ce modèle culturel Français est en permanence bafoué par les discours officiels. La France serait colonialistes, racistes responsable de tous les maux de l’Afrique.
Dois je rappeler la fête de la musique, la personne qui accompagner M le président en Afrique.
Le discours doit changer, les valeurs mises en avant et la loi expliquer clairement que l’hôpital gratuit c’est avec des hommes médecins, que l’école gratuite c’est sans le voile, que les cantines financées ne sont pas halals.
Les droits existent en contrepartie des devoirs.
La France ne retient pas ceux à qui cela ne plait pas.
Après lecture et réflexion très bonnes références historiques vraiment bien résumé situation actuelle merci de cet expose