Stéphane Tiki a d'abord été un militant actif au sein de l'UMP. Il a été un responsable des jeunes puis cadre national. Il est aujourd'hui engagé au sein des Républicains.
Bonjour, pouvez-vous vous présenter ainsi que présenter votre parcours politique ?
Bonjour, je suis Stéphane Tiki. J’ai commencé mon engagement politique en 2006 à l’époque des blocages de l’Université à Tolbiac. Je me suis engagé contre les blocages car J’étais révolté que la minorité bloque la majorité et je défendais la liberté d’étudier. C’est Nicolas Sarkozy qui m’a donné l’envie de m’engager en politique. Par la suite j’ai été Président des jeunes UMP et Secrétaire National du mouvement.
Vous êtes aujourd’hui un cadre au sein des Républicains, vous avez été engagé avec Nicolas Sarkozy comme vous venez de nous le dire. Quel est son héritage au sein de la droite ?
L’héritage de Nicolas Sarkozy commence par un héritage des valeurs, la fierté d’être de droite et des réformes importantes pendant son quinquennat. Je repense à la défiscalisation des heures supplémentaires qui permettait à ceux qui souhaitaient travailler plus de gagner plus, autonomie des universités, les peines planchers, les internats d’excellence, les bourses au mérite, le statut de l’auto entrepreneur. Ce que nous laisse Nicolas Sarkozy, en héritage pour notre famille politique, ce sont des valeurs attachées au travail, à la liberté, la méritocratie et l’autorité. Aujourd’hui nous continuons le combat pour la défense de nos valeurs derrière le Président de notre famille politique Laurent Wauquiez.
Vous avez été responsable jeune et vous avec donc vécu cet engagement jeune. On pourrait penser à étiolement de celui-ci. Comment et pourquoi les jeunes doivent-ils s’engager ?
Malheureusement, peu de jeunes s’engagent aujourd’hui en politique. C’est à nous de Faire comprendre que la politique, c’est la défense des valeurs mais aussi que la politique est présente dans la vie de tous les jours comme par exemple les questions sur le pouvoir d’achat, l’emploi, l’école, les transports, la sécurité. D’ailleurs, l’élection où les gens votent le plus c’est l’élection municipale car les gens savent que le Maire agit pour leur quotidien. Le jeune doit donc comprendre que la politique peut réellement impacter sa vie de tous les jours et doit être enfin maître de ces choix. Pour ne pas laisser les autres décider à sa place, il doit voter aux élections et il doit s’engager. Les meilleurs moments dans le militantisme sont par exemple des soirées des collages d’affiche, le porte à porte. Le militantisme renforce les liens. Ainsi, les jeunes doivent s’engager pour des idées. La politique c’est un engagement pour défendre ses valeurs, servir les autres.
Pour continuer sur l’engagement, quel message renvoie la présence de François-Xavier Bellamy comme tête de liste les Républicains aux Européennes ?
Nous avons la chance d’avoir un mouvement politique qui fait confiance à la jeunesse, qui fait confiance aux jeunes qui s’engagent. Nous avons aujourd’hui Des Jeunes Députés qui ont commencé leur engagement comme responsable jeune, Pierre Henri Dumont, Marine Brenier, Robin Reda, Julien Dive, Damien Abad.
La présence de François-Xavier Bellamy comme tête de liste est une preuve qu’on a un mouvement qui fait confiance à la jeunesse et qui met en avant les talents. François Xavier est brillant, solide, intelligent et il porte nos couleurs avec pédagogie et détermination.
Enfin, qu’est-ce-que la droite de demain selon vous ?
La Droite de demain c’est une droite qui parle à tout le monde, Une droite qui parle à la jeunesse, aux retraités et à ceux qui travaillent. Une Droite qui parle aux milieux aisés et aux milieux populaires, une droite qui parle à ceux habitent en ville et aussi à ceux qui habitent dans un milieu rural. Une droite qui défend la liberté de créer, la liberté d’entreprendre, une Droite qui se bat pour baisser les dépenses publiques et baisser les impôts. Une droite qui met en valeur le travail, l’autorité et la méritocratie. Enfin la droite de demain c’est une Droite unie et fière de ses valeurs.
Propos recueillis par Paul Gallard pour Droite de Demain.