(Tribune) Stanislas Andre, « Pour que la France reste la France, soutenons Éric Ciotti »
(Tribune) Stanislas Andre, « Pour que la France reste la France, soutenons Éric Ciotti »

(Tribune) Stanislas Andre, « Pour que la France reste la France, soutenons Éric Ciotti »

Stanislas Andre est docteur en droit, chef d’entreprises et Conseiller National Les Républicains. 

Le 4 décembre prochain, nous serons appelés à désigner le candidat de notre famille politique pour l’élection présidentielle. Depuis l’annonce du vote interne il y a un mois, les adhésions sont en forte hausse et notre mouvement vient même de franchir le cap symbolique des 100 000 adhérents. C’est un succès que nous aurions tort de ne pas revendiquer à l’heure où l’ensemble des appareils politiques peinent à attirer des militants. 

Toutefois, il s’agit de ne pas perdre de vue l’importance du choix que nous ferons dans un peu plus de 4 semaines. Il engagera non seulement la droite et le centre mais surtout le destin de notre pays car nous sommes les seuls à pouvoir réaliser l’alternance le 24 avril 2022. 

Lors de la primaire de 2016, j’avais choisi de soutenir la candidature de François Fillon. Il incarnait à mon sens cette droite fière de ses valeurs, dans laquelle nos militants et sympathisants s’étaient reconnus en le désignant contre toutes les prédictions médiatiques et tous les sondages. S’il n’avait pas été victime d’une gigantesque cabale, il serait devenu Président de la République.

Aujourd’hui, je suis convaincu qu’Eric Ciotti doit être notre candidat car il est le seul à porter un projet de rupture claire avec le macronisme.

Eric Ciotti, c’est avant tout la Fidélité.

Fidélité au parti d’abord, quand d’autres effectuent des allersretours guidés seulement par leur propre intérêt. Adhérent au RPR dès l’âge de 16 ans puis à l’UMP et aux Républicains sans discontinuité, il est resté un authentique militant, au sens noble du terme, qui nous ressemble et nous rassemble.

Fidélité aux idées ensuite, tant sa ligne n’a jamais varié en quarante ans d’engagement. Ce qui pouvait sembler banal du temps du Général de Gaulle est aujourd’hui une exception dans notre paysage politique national où l’on devient souverainiste quelques mois après avoir exercé la fonction de commissaire européen.

Loin des postures et des calculs qui éloignent nos compatriotes du débat public, son seul « tort » est d’avoir eu raison trop tôt sur de nombreux sujets. Ces dernières années, il fût le seul à défendre l’héritage du RPR, de Charles Pasqua et de Philippe Séguin.

Concernant l’immigration, première préoccupation des Français, il a très tôt pris conscience qu’elle était en train de détruire le modèle républicain en provoquant l’archipellisationdu pays décrite par Jérôme Fourquet.  Pour reprendre notre destin en mains, il propose d’instaurer le droit du sang, de diviser par 4 le nombre d’entrées légales, d’expulser systématiquement les étrangers clandestins et de rendre notre modèle social moins attractif en exigeant une présence de trois ans pour pouvoir prétendre aux allocations.

Annoncée par Samuel Huntington il y a 25 ans, la guerre des civilisations entre l’islam et l’occident est désormais un fait qu’aucun responsable politique sérieux ne peut nier. ÉricCiotti a été l’un des premiers à prendre en compte cette nouvelle donne et à mener courageusement le combat contre le séparatisme islamiste. En inscrivant nos racines judéo-chrétiennes dans la Constitution, en mettant au cœur de notre République une laïcité exigeante, en interdisant le port du voile pour les usagers du service public et les accompagnateurs scolaires, nous préserverons notre identité nationale, nos traditions et nos modes de vie que d’aucuns souhaitent remettre en cause.

Cette insécurité culturelle ressentie aujourd’hui par chaque français, s’accompagne d’une insécurité physique toujours plus grande. Face à la menace terroriste, l’explosion de la délinquance, la libération du discours anti-policiers et la démission de la justice, Eric Ciotti est le candidat de l’autorité : 25 milliards de plus sur 5 ans pour la police et la justice, construction de 100 000 places de prison, placement en rétention des islamistes à leur sortie.

Identité, Autorité mais également Liberté. Ce triptyque constitue le socle du projet porté par Eric Ciotti pour redresser la France.

Notre pays, trop étatisé, souffre d’une bureaucratie obèse depuis des décennies. Eric Ciotti s’est engagé à supprimer 250 000 postes de fonctionnaires, à baisser massivement l’impôt sur le revenu, les impôts de production et les charges pour dynamiser notre économie. Aucun autre candidat ne propose un tel choc d’investissement. Et enfin, à supprimer les droits de successions, cet impôt sur la mort. 

Reconnu par ses pairs comme un parlementaire présent et travailleur, redoutable pour les ministres. Il fût également durant neuf ans un grand président de conseil départemental. Durant son mandat, il réduit massivement la dette de la collectivité, baissa les impôts et engagea une réelle traque contre les fraudeurs au RSA. Enfant du village de Saint-Martin-Vésubie, il est un français enraciné, aux prises avec les réalités des territoires. L’expérience du combat politique national d’un côté, le contact permanent avec les français de l’autre, voilà ce qui fît la force de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy.

Le 4 décembre prochain, choisissons un candidat qui n’a pas honte d’être de droite, qui porte haut nos valeurs et nos couleurs. Rassemblons-nous derrière Eric Ciotti pour que la France reste la France.

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