Nous sommes à la veille d’une des plus importantes échéances électorales, les élections municipales. Comme en 2014, la droite doit arriver en tête et barrer la route à aux progressistes de la majorité pour les empêcher de s’ancrer territorialement et appliquer leur politique nationale désastreuse au niveau local mais également continuer la conquête des communes tenues par la gauche qui aura une importance pour les prochaines sénatoriales la même année. Pour organiser la victoire, la droite de demain doit développer dans ses programme le triptyque: Identité, Culture et Démocratie.
Identité d’abord. L’évolution de notre pays, lorsque nous marchons dans les rues de nos villes et de nos villages, passe par les grandes politiques d’urbanisme. Le maire et le conseil municipal ont un pouvoir important sur les constructions et sur les rénovations et donc sur le visage de la ville. La droite doit promouvoir les identités des communes en protégeant les centres historiques de plusieurs menaces: la gentrification, la dénaturation et la transformation culturelle. Pour résoudre ce problème mais également celui de la culture et de la démocratie local, je prendrais un exemple peu orthodox, celui des municipalités socialo-communistes en Italie notamment dans la ville de Bologne qui furent utilisés comme vitrine pour le « communisme municipale » certes mais restèrent au pouvoir dans certaines cités pendant plusieurs décennies. La droite doit s’approprier des mesures comme la protection des centres historiques contre la privatisation et permettre la conservation de l’identité de nos villes pour que leurs origines soient présentes dans la vie quotidienne des générations futures.En ce qui concerne la culture, la nouvelle droite doit porter des projet locaux en rapport avec l’histoire de leur commune, de la France et arrêter de financer et d’installer dans les villes des horreurs produits par des « artistes » contemporains aux talents douteux et qui défigurent nos espaces urbains, nous pourrions citer la construction de barres en fer géantes sans queue ni tête qui dégradent le paysage, de statuts lumineuses salissant les grandes places de nos villes mais également d’autres expositions obscènes notamment mis en place par la majorité d’union de la gauche à la mairie de Paris. La droite doit construire elle aussi une politique culturelle associer à son identité qui conserve un lien avec les racines de nos villes, de notre pays et de notre civilisation. Concernant la démocratie, la municipalité doit redevenir un espace où la voix des citoyens doit compter pour la mise en place des politiques publiques, ce qui serait une vraie réponse aux malaises des citoyens. Pour cela, une nouvelle place doit être donné aux conseils de quartiers qui sont les lieux où les attentes des habitants remontent le mieux et qui permet de recréer des instants vie communes et de débats entre voisins qui sont nécessaire dans une société individualiste et plus dématérialisée où les rapports entre habitants d’un même immeuble, d’une même rue ou d’un même quartier se font malheureusement plus rare. Les conseils de quartiers doivent donc avoir plus de visibilité pour permettre une plus grande participation des citoyens et leur donner une vraie légitimé qui établit les bases de la démocratie participative sans toucher une seule lettre de la constitution.
La voix de ces conseils doit être écoutée, respectée et débattue aux seins des séances et des commissions municipales plus diffusés. Le conseil municipal consultatif qui ne représente que les inconnus qui le composent devrait être totalement réformé et devenir un conseil des présidents de conseil quartier où ceux-ci pourraient entendre de manière régulière le maire et l’équipe municipale pour éclaircir des points de leur politique mais également permettre à ces représentants de tous les jours d’interpeller les élus et donc de renouer le dialogue et ne plus rester dans la situation actuelle où le citoyen n’est consulté dans sa ville qu’une fois tous les 6 ans qui est une des causes de l’abstention et de la défiance d’une partie de la population envers les institutions. D’autres mesures doivent être porter par la droite pour 2020, tel que la rénovation thermique pour diminuer les dépenses énergétiques des ménages et augmenter le pouvoir des ménages, la remise à plat des subventions pour ne plus financer des associations portant des discours politiques de gauches avec l’argent des contribuables mais aussi marquer une rupture avec la politique de surendettement et remettre rééquilibrer les comptes car ces dettes colossales devront être payés et contrairement à ce que disent certains, la dette n’est pas un symbole de prospérité mais un poids transmis aux générations futures et des chaînes rendant les collectivités territoriales dépendantes de créanciers privés.
Concernant la question de la stratégie, dans un échiquier politique totalement différent de 2014, la droite doit être très pragmatique et établir des stratégies au cas par cas. Dans les municipalités dirigées par la droite seule ou avec ses alliés, ce schéma doit être reconduit. Dans les cas où la gauche ou les radicaux-socialos-écolos-communistes sont majoritaire, un mot d’ordre doit être porter « pas d’ennemis à droite » pour ne pas à causes de désaccords sur des enjeux nationaux et des histoires d’étiquettes laisser les rênes du pouvoir à la gauche qui est plus éloigné politique de la droite que le centre droit ou la droite radicale. On peut prendre comme exemple de coalition victorieuse, nos voisins espagnols en Andalousie où le parti populaire s’est allié après les élections avec les libéraux mais aussi les nationalistes de Vox permettant de diriger la région contre la gauche mais également « l’alliance de centre droit » italienne lors des élections législatives, sénatoriales et régionales rassemblant de la ligue de Salvini aux démocrates chrétiens de centre droit pour battre aux élections le parti démocrate.
Une droite unie et rénovée est nécessaire à la reconquête de la France par le bas entre 2020 et 2022 et au rétablissement de sa grandeur.
Sébastien Faustini